La figue et le raisin
Ce photoreportage en banlieue montréalaise est une gracieuseté de Amélie, photographe-amateure, auteure de ces clichés. Merci, Amélie! Je vous plante le décor: une petit rue mignonne bien verdurée à Saint-Bruno-de-Montarville. Un petit air de Wisteria Lane, deux wives, mais pas housewives, et loin d'être desperate. On vient de manger une crêpe, et on a bien chaud –> tenue un peu froissée ;-]
Et dans ce décor, la robe dos nue que toute femme veut avoir dans sa garde- robe, Belladone de Deer&Doe.
En chambray rouge (Fabricville) et biais en liberty (Ellie Ruth et l’autre… je ne sais pas, de toute façon, je ne les ai pas photographiés).
Avec un sautoir de Nathalie, de son Épicerie de Sardine (j’adore les sardines, au barbecue, mais les colliers d’une sardine, c’est encore mieux). Un sautoir Western, parce que Montréal, c’est à l’ouest de Bordeaux, mais c’est aussi à la même latitude. Donc on s’aime (les sardines, les sautoirs, Nathalie, le bordeaux et Bordeaux).
Alignement impec’ des trois coutures verticales, je m’y suis reprise 2 fois.
Bon, je sais, ma poitrine est un peu basse, ou mes pinces sont un peu hautes. C’est comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Mais mes pinces ne font pas de petites poches au bout, comme montré dans ce tuto.
Le dos… c’est la partie qui doit faire le show dans ce modèle. Dans mon cas, il fait le show, oui, mais pas tout à fait comme je voudrais… Quand je tiens mes épaules vers l’avant, ça va plutôt bien:
Quand je mets mes épaules plutôt vers l’arrière, c’est vraiment moins beau.
Quant au titre… oui, je suis mi-figue, mi-raisin avec Belladone.
Je suis figue
- la découpe de la robe, hyper flatteuse pour les silhouettes des femmes;
- la longueur de la jupe, qui fait de belles grandes jambes;
- le losange dans le dos, quand il ne plisse pas.
Je suis raisin
- le fait que le corsage ne soit pas entièrement doublé, les finitions au biais à l’encolure et aux emmanchures n’ont jamais été mon truc, aussi joli le biais soit-il. Vous me direz que je n’avais qu’à le doubler, en suivant le tuto de Wildmary. Je me suis peut-être lancée trop vite dans ce projet.
- C’est dans le livret d’instruction que je me suis rendu compte que j’aurai pu acheter et poser une fermeture éclair invisible. Pourquoi n’était-ce pas recommandé sur la pochette?? Dire que j’ai hésité devant le rayon des fermetures….
- Faire les ajustements pour que la découpe du dos soit jolie/symétrique/ajustée. J’ai bien choisi la taille préconisée, mes mensurations étant pile-poilcelles de la taille 40. Mais j’ai passé beaucoup de temps à modifier le dos, probablement parce que, outre la taille qu’on fait, il y a aussi une question de posture et de carrure des épaules (mesure qui n’est pas fournie au dos de la pochette, mais qui est aussi importante à mes yeux que celle de la taille). Sauf que quand on n’a pas de mannequin à la maison, et que c’est sûr soi-même qu’on fait les ajustements, aller s’autoépingler le dos est une vraie galère. Je remercie mon chéri d’avoir joué aux apprentis couturiers avec moi, ce n’était pas évident. Je peux bien me reprocher de ne pas avoir fait de toile, mais même si j’en avais cousu une, je n’aurais pas plus réussi à m’autoajuster dans le dos. Bref, je ne pense pas refaire une découpe au dos pour une version ultérieure, je pense bien m’en tenir à une simple version avec un dos tout simple, ce qui me conviendra tout aussi bien, parce que j’aime le devant, beaucoup, beaucoup.
Mes conseils tout de même, si vous la réalisez sans faire de toile et que vous voulez éviter des épisodes fâcheux de découd-vite: 1) ne finissez pas l’encolure avec le biais à l’étape 1 du corsage, attendez à la toute fin et 2) posez votre fermeture-éclair avec un simple fil de bâti pour pouvoir faire l’essayage avant de la coudre définitivement.
Au bout du compte, tout de même, je l’aime bien, cette robe, je la vois comme un essai à transformer. Et puis, elle a été un prétexte pour que Amélie et moi nous amusions bien, dans les rues de la banlieue!