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Autant en emporte l'automne
accessoire
17 mars 2012

Le sac du cocher

Aujourd’hui, je reviens avec un presque mini projet de rien du tout, pas du tout le projet que j’avais au départ d’où le titre. En bref, je planche depuis janvier sur une vareuse de cocher, pour moi. Tant que je n’aurai pas réussi, je vous laisse sur votre faim, vous ne saurez pas ce qu’est une vareuse de cocher. Vous ne pouvez pas savoir combien je peste contre moi-même, mes multiples erreurs, mes multiples ratés: on dirait qu’une vilaine fée s’est penchée sur ma machine à coudre pour être sûre que les maigres heures que j’ai pour coudre m’enragent. Ça y est, j’ai un projet-boulet, il fallait bien que ça m’arrive un jour.

Alors pour virer la vilaine fée, j’ai pensé qu’un petit quelque chose pour moi me ferait le plus grand bien, histoire d’oublier ces déconvenues couturesques. Et comme la mode est aux besaces, et que je craque tout autant sur celles tout liberty de Thaïs et Tibère que sur celle plus sobre de Froufrou et capucine, j’ai décidé que c’était mon tour de me gâter.

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Pour le patron, j’ai choisi le messenger bag taille large du livre Little things to sew (Oliver + s), que je ne présente plus. Un chouette modèle qui inclut une grande poche, et tout plein de petites poches, pour mettre tout et rien. Rien à dire sur ce patron, ni sur le montage, mis à part que j’ai développé de la corne sur les doigts, en bâtissant à la main mon biais au travers les 4 épaisseurs au minimum, 8 au maximum.

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Pour les tissus: le fameux liberty Wiltshire rouge (La Droguerie) qui couvre le devant, le dos et les rabats de poches, ainsi qu’un petit biais sur les côtés; une gabardine de coton kaki (Fabricville) pour la doublure et le fond du sac; du biais bleu nuit pour le tour (c’est dommage, les photos ne lui rendent pas justice, à ce biais, qui a beaucoup plus de gris que de bleu) et des attaches pour régler la bandoulière (Fabricville aussi).

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Petit bouton purement décoratif, une étoile avec un M (pour maman?), dénichée chez Rix Rax.

La forme courbée en haut du panneau de côté est en fait un soufflet qui permet que le sac soit complètement fermé une fois le devant rabattu. Très ingénieux.

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Ce que vous ne voyez pas, c’est «l’entoilage» dont j’ai usé pour tonifier la besace (rien de moins réjouissant qu’un sac mou-mou qui n’a pas de tenue). J’ai coupé dans le restant de la toile de peintre qui avait servi de fond au théâtre de marionnettes.

Et c’est avec cette même toile de peintre que j’ai fait la bandoulière. Comme Mamoizelle K, j’ai utilisé la technique du tissu vieilli à la teinture au thé noir. Je trouvais que la version blanche faisait style qu’elle n’avait pas vécu… un petit bain dans un thé noir aux fraises des bois lui a donné cette jolie patine. Ce n’est encore une fois pas très visible sur les photos… bon.

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Si je vous montre le contenu de ma besace, vous comprenez ce qui dévore mon temps ?

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29 janvier 2012

Mariage des genres

Absente de la blogo, ou présente en pointillés depuis décembre… disons que le manque de temps récurrent, l’absence de vacances à Noël, les Fêtes passées loin de la France et l’envie de profiter de mes filles quelques peu ont eu raison de moi.

À Montréal, l’hiver est solidement installé, même si on oscille entre tempête de neige et grosses averses verglaçantes. On profite de belles journées ensoleillées, par -5°/-10°C pour aller glisser en luge sur les buttes ou patiner au parc d’à côté. Et on accepte notre norditude avec le sourire. Pour ne pas trouver l’hiver trop long, rien de tel que de prendre l’air et de se rougir les joues. On revient à la maison, et le thé ou le chocolat chaud n’ont jamais été meilleurs.

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Et côté couture, alors? Je reprends tranquillement la fréquentation de mes machines, avec un «mélange des genres», un ménage à trois international, entre une Américaine, une Japonaise et une Française. L’Américaine, c’est encore et toujours les patrons Oliver + S. Cette robe est ma fierté (modèle Jump rope dress, vue B). D’abord pour ce tissu fantastique (Sherbet pips scooters par Aneela Hooey, pour Moda – formidable coton d’excellente qualité printed in Japan) acheté chez Effiloché. Je l’ai cousue en taille 5 ans, mais avec la longueur du 4 ans, pour la superposition.

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Ensuite pour les mille et un détails que j’ai réussis à la (quasi) perfection. Je ne résiste pas au « pétage de bretelles » en vous montrant cette patte que j’ai si bien exécutée. Les patrons Oliver + S côtés «3 ciseaux» sont mon petit pêché mignon, car on y apprend toujours une technique. Juste pour ça, c’est une leçon de couture reçue et ça vaut le coup.

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(j’ai pris des photos avant la pose des boutonnières, par crainte qu’elles ne gâchent tout ce beau résultat)

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Les poches sont jolies à croquer.

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Le petit revers de manche est simple, mais efficace (comme un revers de pantalon, mais aux manches).

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Et le col est vraiment parfait.

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La contribution de la Japonaise à ce mariage est plus que légère. De simples leggings P du livre 72 chez les JCA (sous l’œil dubitatif de monsieur son père, qui ne comprend pas pourquoi je coudrais des leggings noirs alors que ça coûte 5 $ au magasin du coin – oui, mais j’en voulais un tout simple, sans bouton-pression, sans fermeture-éclair, sans sequins, juste un tout-nu). Jersey noir, du Fabricville.

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Finalement, la Française participe chaudement à ce mariage avec une lourde cape Syrma*, que j’ai vendue à sa petite destinataire comme étant son accessoire de printemps (comprendre mai). La petite demoiselle, qui vient tout juste de fêter ses quatre ans, a déclaré officiellement hier son ras-le-bol de l’hiver. Mais, ma pauvre chouette, on n’est pas sortis de l’auberge, si comme l’an dernier, on a des tempêtes en avril, – de lui répondre sa mère.

Passons. Je disais donc une cape Syrma* du livre Grains de couture, en lainage à manteau couleur « raisins écrasés » acheté au Fabricville. Petits boutons étoiles du Fabricville, itou. Parementure en batiste figue étoilée France Duval-Stalla et ourlet rapporté en biais maison et «martingale» en liberty tatum (tous deux achetés chez Lil weasel, lors de ma dernière traversée de l’Atlantique). Taille 6 ans.

Je n’ai pas fait les coutures pour les manches, mais je pense devoir les faire, car à l’usage, la cape tourne et une petite fille très active aura tôt fait de se retrouver avec le dos à la place du devant.

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(l’image ci-dessus donne la couleur la plus fidèle du tissu, en fait)

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Ma seule modification – méga-gigantesque, vous en conviendrez ;) – est que j’ai fait une patte de type « martingale » au dos, plutôt que de la coincer dans la couture du col. C’est pour la seule raison pratique que l’assemblage « col + cape + parementure + patte » me semblait un peu trop club sandwich et aurait été disgracieuse!

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Le tout porté par une petite Française-Canadienne-Québécoise-Montréalaise, comme elle se définit elle-même. Et une avalanche de photos  sur le thème Singing in the rain (avalanche, parce que je crois n’avoir jamais autant été satisfaite du tombé de vêtements-maison).

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Sur ce long billet – je crois que j’étais en mal de blog pour avoir été aussi bavarde - je vous laisse. J’ai un magnifique plagiat sous le coude, pour moi. Plagiat de la marque américaine J.Crew que j’ai découverte il y a environ 6 mois et qui me titille les yeux avec ses superbes collections, mais ses prix impossibles.

17 décembre 2011

Parce que Noël est à nos portes

Il est rare que je me lance dans des projet de grande envergure en couture. Manque de temps, manque de patience. Il y a un mois, ma blondinette nous a conviés – son père, sa sœur et moi – à un spectacle de son cru. Elle avait tendu une couverture entre deux bacs de Duplo, qui étaient tellement bas qu’elle se couchait sur le dos pour se cacher et faire bouger sa marionnette. Son spectacle était fort drôle, mais son équipement n’était pas tout à fait au point.

D’où le projet d’envergure, tiré du toujours aussi fabuleux livreLittle things to sew, de Liesl Gibson (il vient d’ailleurs de sortir en français, Éditions de Saxe!). Je dis projet d’envergure non pas par sa complexité (que des coutures droites, on a vu pire), mais pour toutes les étapes par lesquelles il a fallu passer: courir deux quincailleries, un premier, puis un deuxième magasin de tissus, puis retour au premier magasin, car je n’avais plus de ruban; ensuite couper des rectangles et des rectangles et des rubans; puis entoiler; puis coudre (enfin!); puis vérifier toutes les mesures pour que ça ne soit pas de travers. J’ai arrêté de compter les heures à un moment donné, mais je pense bien en avoir mis une bonne quinzaine.

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Petit récapitulatif des fournitures:

- drap de peintre et baguettes en bois, ainsi que tringle à rideau de douche ajustable (quincailleries québécoises).

- tissu du fond de la maison, toit en velours milleraies brun (pour le toit) et rouge (pour la porte), popeline blanche des fenêtres, ruban gros grain brun : Fabricville.

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- rideaux des fenêtres: chutes de liberty de mon stock (meadow en bas, capel rose et bleu en haut, et tatum au centre). On dirait presque qu’ils volent au vent!

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- petit chat un peu moche, en feutrine grise de mon stock (restant du déguisement de souris d’Halloween).

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- rideaux du théâtre en twill: It’s a hoot, by MoMo, for Moda: Effiloché. Et là, je lâche le scoop du siècle. Si vous êtes Montréalaise, sachez qu’Effiloché vient de recevoir une douzaine de rouleaux de liberty!!!! En exclusivité, on peut acheter du liberty au Québec (40$ le mètre avant taxe, quand même…). Ça peut sembler fou, cette excitation, pour mes lectrices françaises, mais c’est à peu près la même excitation que j’ai ressentie cette semaine en tombant sur un présentoir de bonbons Haribo… On se console comme on peut, quand on est une expatriée.

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Mon impression générale: j’adore ce petit théâtre et j’ai hâte de jouer avec ma grande à nous raconter de belles histoires. Par contre, je trouve que c’est un projet complexe et malgré tout le soin que j’ai pu y mettre, il n’est pas tout à fait droit, il plisse un peu partout. Donc même si dans l’ensemble je suis fière de mon travail, je suis un peu déçue de ne pas avoir obtenu un théâtre parfait. Mais j’imagine que le mieux est que je laisse mon orgueil de couturière de côté et que je savoure la joie de ma grande dans une semaine!

Allez, je cours emballer ce paquet avant qu'elle ne se réveille de sa sieste!

15 octobre 2011

Premiers pas

Une surprise au réveil pour ma grande… pour l’accompagner à ses premiers cours de danse.

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Je voyais un peu de la petite danseuse de 14 ans , de Degas pour sa tenue, mais pas trop encore, elle n’a que 3 ans et demi (et le petit bedon de bébé encore présent, les pas un peu maladroits, pas encore très gracieux). Je voulais le ruban de satin, les longueurs de tulle, et la couleur, un peu jaune, un peu beige, un peu vieux rose.

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Alors voilà ma version, d’après le livre Little things to sew, d’Oliver + S. Cinq épaisseurs de tulles, superposées dans un dégradé : une épaisseur de bronze, une épaisseur de rose, une épaisseur de beige et deux épaisseurs de jaune.

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(et là, je me rends compte que j’ai oublié de finir le ruban…)

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En plus du ravissement de ma poupée à la découverte de son tutu, j’ai aussi fait des jalouses (parmi les mamans!!!) quand ma fille a tournoyé à son arrivée au cours. J’espère simplement ne pas trop me faire remarquer, sinon, ce qui me pend au nez, c”est de devoir coudre 20 tutus pour le spectacle de fin d’année!

Sans vouloir vous vendre la mèche, j’ai commencé les costumes d’Halloween, et tout ce que je peux vous dire, c’est qu’octobre sera le mois du tulle!

9 octobre 2011

Petit précis de linguistique

Mitaine: L'emploi de mitaine au sens de « moufle » est attesté en français général jusqu'au milieu du XXe siècle, période à partir de laquelle il est considéré comme vieux en France (c'est le mot moufle qui prévaut désormais). Ce sens s'est quand même maintenu dans divers parlers régionaux (dans le Centre-Ouest, le Haut-Jura, etc.) et dans le français de la Suisse romande; il domine également au Québec et dans le reste du Canada francophone. En France, dans la langue générale, et dans plusieurs autres pays francophones, le terme mitaine désigne maintenant un gant qui ne recouvre pas les deux dernières phalanges (gant aussi appelé gant sans doigts).

Source: Grand dictionnaire terminologique

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J’espère que vous en m’en voudrez pas de vous avoir fait déplacer pour deux paires de «mitaines» ou de «moufles», selon votre dialecte…  c’est qu’il commence à faire frais de ce côté-ci de l’océan!

Petit patron bien pratique à avoir sous le coude, encore une réussite du livre Little things to sew (Oliver + S). Une paire en taille S pour la grande, une paire en taille XS pour la petite. Le plus long a été de couper 4 fois les 3 morceaux. Il ne me restera plus qu’à coudre un lien pour passer dans les manches et ne pas perdre les précieuses mitaines!

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Les mitaines sont en polaire taupe, celles en taille XS ont un biais en batiste étoilée France Duval-Stala, celles en taille S ont un biais en vichy rouge, Fabricville.

Le plus génial dans tout ça? C’est tellement rapide et facile à coudre qu’on peut en faire des tonnes pour assortir à toutes les tenues! De quoi rendre l’hiver beaucoup plus doux (surtout dans un pays où l’hiver finit en avril…)!

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29 août 2011

L’éloge de la lenteur

Faire durer le temps de l’été, c’est ma résolution de l’année. L’hiver est trop long en ce pays – presque 6 mois de froid, de neige, de verglas – le seul remède contre la déprime hivernale reste de recharger les batteries pendant les mois d’été. Et de ce côté, nous sommes plus gâtés cette année. Mes courgettes poussent si vite que je google de nouvelles recettes chaque jour pour les cuisiner; des grappes de tomates mûrissent en abondance et je cuisine gaspachos, ratatouilles,passatta et autres douceurs sucrées au soleil de l’été; le basilic s’en donne à cœur joie et le pesto se congèle en petits cubes pour le plus grand bonheur de nos papilles un peu endormies de janvier.

Lenteur en jardinage, lenteur en lecture, lenteur pour répondre à mes messages, ça me donne l’impression que le temps file plus doucement… et je profite de l’été. Ça m’a appris aussi à me tenir loin de ma machine à coudre les soirs, quand les filles sont couchées… alors j’ai cousu à la vitesse d’un escargot, une petit piqûre par-ci, une petite boutonnière par-là… et voici ce qui est sorti doucement de mon pied de biche (avec un merci tout spécial à la tempête Irene qui nous a offert notre première journée de pluie, ce qui m’a permis de faire un petit effort de vitesse hier): un petit ensemble pour l’automne, dans un style très british, dans ces tons de figue que j’affectionne tant cet automne.

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Pour commencer, un chemisier Petit Faune  (patron n°6 bis, en 4 ans). Ce chemisier a été une révélation pour moi – révélation de ce qu’était la couture à l’époque de ma maman, première propriétaire de ce patron*.  Aucun schéma, aucune définition – euh, c’est quoi une piqûre nervure?** – et bien entendu, aucune connexion internet à l’époque pour aller chercher le petit renseignement ou le tuto qui explique tout! Bref, un gros défi que ce chemisier avec son col à pied de col intégré, ses poignets de manche et fentes, et son ourlet de style «liquette» que j’ai fini par réaliser avec un biais… je n’ai aucune idée de la façon dont on réalise un ourlet dans une courbe aussi prononcée. J’ai pourtant bien essayé en passant un fil de fronce… rien à faire… Le chemisier est entièrement en popeline blanche achetée au Fabricville et taillé en 4 ans – parce que ma maman m’avait dit «tu vas voir, Petit Faune, ça taille grand». Et ça taille effectivement grand, les épaules de bucheronne de ma poupée chérie rentrent à l’aise.

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Ensuite, un bloomer m (livre 279, chez les JCA). Franchement très facile et très rapide à coudre. Un vrai plaisir… Mis à part mon choix de tissu et l’impossibilité de faire correspondre partout les carreaux devant le nombre incroyable de pièces à assembler, je suis très heureuse du résultat, c’est vraiment un chouette patron, et ma fille l’adore pour ses grandes poches. Le lainage à carreaux vient du Fabricville. Les nœuds sont en liberty tatum.

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Je voulais un genre de chapeau aviateur pour aller avec l’ensemble, donc j’ai pris le patron du très charmant cosy winter hood du livre Little things to sew de Oliver + S, auquel j’ai viré les oreilles, j’ai ajouté une fleur (d’après ce tuto) et j’ai mis un lien unique fermé par un bouton pression, plutôt que deux liens à nouer. Au final, je trouve que ça ressemble plus à un béguin pour grande qu’à un bonnet d’aviateur, mais le résultat me plaît bien! L’extérieur est dans le même lainage à carreau que le bloomer, l’intérieur est en batiste figue étoilée de France Duval-Stalla  (mais j’ai aussi inséré une triplure en fine polaire) et la fleur est un mélange de dentelles, de liberty tatum et de figue étoilée. Trop facile à faire, il y aura une version hiver, c’est sûr et certain, d’autant que je privilégie toujours les chapeaux très couvrants et ce patron fait très bien le travail!

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Aujourd’hui, plus d’Irene, mes plants de tomates ont courbé, mais n’ont pas rompu, le soleil est revenu. Je remercie ma grande pour ces quelques photos où elle a accepté de poser, pas facile de quitter les vêtements d’été!

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Je vous souhaite une très belle rentrée!

* Petit Faune est une marque de patrons dessinés par Sylvie Loussier . Cette marque n’existe plus aujourd’hui, mais était très en vogue dans les années 70-80.

** une piqûre nervure, c”est une surpiqûre à 2mm du bord, par opposition à une surpiqûre qui se fait à 5 mm du bord…

2 août 2011

Pour la rentrée de garderie

Je ne devrais pas me plaindre…

… parce qu’il fait beau et chaud depuis plus d’un mois… mais ça me tient éloignée de ma machine à coudre

…parce que j’aurai eu presque 12 mois de congé de maternité… mais ça me rend triste de laisser mon bébé de 11 mois commencer la garderie

Pour recommencer tout doucement la couture et pour accompagner ma petite dans ses premières journées sans moi (mais avec sa sœur aînée, qui va à la même garderie), un petit sac/pochon pour ranger son linge de rechange. C’est récurrent, ici, les histoires de pochon de rechange pour la garderie… Petit patron formidable tiré de Little things to sew (le livre deOliver + S ), côté « un ciseau », donc ultra facile!

Les tissus sont tous de la collection La Petite École par French General pour Moda, ce qui explique qu’il se marient si bien (et qu’accessoirement je n’aie pas eu à me casser la tête pour les agencer…). Le tissu à pois est le Red on stone dots. Le tissu fleuri est le Dark denim simple flower. Et le genre de médaillon est une image découpée dans le tissu imagier que j’avais déjà utilisé ici et ici. La doublure est en broderie anglaise écrue. Le lien est une dentelle achetée au Dollarama.

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Poupon de style waldorf, de chez Papoum papoum(artisanat québécois).

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Et voilà pour ma première cousette de rentrée!

13 juin 2011

avoir une tête à chapeau

Vous allez finir par le comprendre, il me semble que la plupart de mes messages dernièrement regroupent soit du C’est dimanche, soit du Oliver + s. … pas bien originale, la madame, mais que voulez-vous, j’aime les valeurs sûres! Ma dernière incartade en date – je suis addict de patrons, pas vous? -  a consisté à envoyer mon chum (comprendre ici l’homme de la maison, pour une fois que j’écris avec l’accent québécois...!) dans l’ouest de la ville acheter le livre des 20 petits accessoires pour enfants by Liesl Gibson, la créatrice de Oliver + s. Il a bravé le rayon des arts de la maison d’une librairie anglophone de l’ouest de Montréal, allant même jusqu’à demander de l’aide à une vendeuse… pour un livre de couture. Et simplement pour ça, c’est un héros!

Alors j’ai déjà envie de tout coudre dans ce livre (sauf le gant de toilette peut-être…). Je suis bluffée par la présentation, par les explications plus que claires du bouquin.  J’ai hâte que la version en français sorte pour qu’on soit encore plus d’addicts à travailler sur ces modèles. Vous aurez probablement l’occasion d’en voir beaucoup ici dans les prochains mois… J’ai commencé avec les bobs, question de temps, je fais mes bagages, nous décollons demain pour la France.

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Un bob pour ma petite de 9 mois, et un pour son cousin 4 semaines plus jeune qu’elle. Extérieur en gabardine kaki (Fabricville) pour les deux et intérieur Amy Butler Midwest Modern  pour la version fille (couleur lime et rose) et Pure, par Sweetwater pour Moda pour la version garçon (couleur splash cocoa). Ces deux tissus de designer américains viennent de Effiloché. (bon à savoir: un fat quarter est suffisant pour doubler les bobs)

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(je dois vous dire que je préfère de beaucoup la version «petit gars», j’y ai ajouté les surpiqûres et le tissu est vraiment chouette, c’est rare de trouver du tissu si garçon)

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Comme d’habitude, j’ai encore appris quelque chose en cousant ce modèle, à savoir qu’il faut cranter la bande avant l’assemblage pour qu’elle s’adapte au fond du chapeau. C’est le genre de détail que j’aurais bien aimé connaître quand l’an dernier je me suis lancée dans la confection de la capeline des Intemporels pour bébés (ce livre, malgré tout ses jolis modèles, est vraiment avare de détails). Donc je vous montre mon «fiasco» de l’an dernier, car le haut du chapeau est quasiment froncé alors qu’il aurait beaucoup plus aisé de cranter le tissu pour qu’il épouse la forme ronde du fond. Bref…

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Je vous laisse sur ces mots... ayez une petite pensée pour la maman que je suis qui s’apprête à faire ce grand voyage seule avec ses deux jeunes filles! On se retrouve à la fin du mois!

5 juin 2011

La plus belle pour aller patauger

Faustine disait que dans son incroyable collec’ de patrons japonais, elle n’avait pas trouvé de patrons de maillot de bain pour petite fille, et je lui donne presque raison, car il existe en fait… un patron de petite culotte dans ce livre (référencé 72 chez les JCA)!!!! Il n’y a qu’un pas entre la petite culotte et le maillot de bain, soyons réalistes!

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Bon, et quand la Souris nous a fait découvrir la marque Mercredi, j’ai simplement craqué, je voulais les mêmes pour aller crâner à la pataugeoire du quartier (pas moi, crâner, hein! ma fille):

Au début, j’ai taillé la taille 100 en pensant qu’il serait pour ma grande. Et elle a refusé tout net, pas question d’être en culotte, elle veut un vrai maillot de femme qui couvre les seins, parce que bien sûr elle a des seins à 3 ans, vu qu’elle allaite ses deux bébés... Un peu déconcertée par cette réponse (j’ai quand même utilisé du liberty, ça serait triste de gâcher ce maillot), je l’ai essayé à mon bébé (9 mois) et puisqu’elle porte des couches lavable qu’on garde quand on est dans la piscine, la taille 100 est simplement parfaite!!!! (et comme elle ne parle pas, aucune chance pour qu’elle me demande un maillot de bain de femme qui couvre les seins). Donc pendant qu’on sera à la pataugeoire du quartier, ma grande sera en maillot fluo rose qui couvre les seins et ma petite sera en chicissime liberty Eloise.

Place aux photos, et aux petits bras et petites jambes tout potelés… Attention: irrésistible envie de croquer !

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(vrai fond de culotte en jersey de coton blanc)

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(et la couche qui déborde du maillot, une taille 110 aurait peut-être été encore plus adaptée!)

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Regardez si ce n’est pas tendance, la pin-up sur sa serviette de bain color block

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Non, s’il vous plaît, on arrête les photos! Le mannequin est fatigué!

10 mai 2011

et je contemple les bourgeons sortir

C’est simplement dingue, le printemps a l’air d’arriver chez nous, tandis que je reçois des nouvelles de France où les températures sont indécemment élevées. Je vois les blogues des autres, et tout n’est que tissu léger et fin, dentelle, crêpe, aérien…

Alors je fais ma timide et je ne dégaine pas tout de suite mes coupons estivaux, on ne sait jamais…

Tiens, je vais vous raconter une histoire de tissus, il s’agit de jeans si on veut être précis. Dans mon dernier billet, je vous parlais d’un magnifique jersey blanc très épais, récupéré par l’arrière-grand-mère de mes filles, à la fermeture d’une usine de confection. Cette même arrière-grand-mère a travaillé des années comme couturière dans un atelier de confection de jeans. À la fermeture de l’atelier – les jeans coûtent moins chers à produire quand ils sont cousus en Asie, on ne s’en étonnera pas – un encan a été organisé pour vendre l’équipement (machines à coudre et surjeteuses industrielles, fils, boutons, fermeture-éclair, tissus…). Et c’est là que l’arrière-grand-mère bien aimée a acheté pour une misère…. des jambes de jeans déjà découpées!!!! Et ce ne sont que les jambes droites (à moins que ce ne soit des jambes gauches arrière)! Véridique, je vous mets une photo!

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Autant dire qu’avec ce stock de jambes droites, on ne peut pas tailler certains morceaux en un seul, à part si on s’amuse à faire du patchwork avec tout ça... D’ailleurs, il me semble avoir un Marie-Claire Idées qui traitait le sujet de la seconde vie des jeans

Alors dans une jambe, j’ai taillé un chapeau pour protéger ce petite visage des premiers rayons du soleil, taille 12 mois, d’après un patron Simplicity (2905), modèle F.

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Il est doublé en voile de coton  corail (de chez Fabricville) et le petit nœud déco est en Liberty wiltshire. Surpiqûres contrastives. Rien à dire sur ce patron, il est parfait. Ma puce ayant un petit tour de tête pour son âge, j’ajouterai un lien pour ne pas passer l’été à le lui remettre!

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(le verre à vin, comme support à chapeau, on n’a rien vu de mieux)

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Dans ce coupon corail, j’ai réalisé ma première Galway, C’est dimanche, avec le supplément (il n’est jamais trop tard pour bien faire, j’ai finalement craqué pour acheter le patron, après avoir cousu au moins 25 Oslo, je voulais changer un peu mes classiques). Patron parfait, on n’en attend pas moins quand on coud du s. Alma! Je n’ai pas mis de passepoil au col.

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Vous excuserez les gouttes de bave sur la Galway… mademoiselle a sorti sa première dent samedi.

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Et pour compléter la tenue, une mini jupette droite en jeans («patron» maison, comprendre deux rectangles et un élastique), dans deux hauts de cuisse.

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Je conclus ce billet avec une petite question pour vous: imaginez-vous que de façon tout à fait indépendante de ma volonté, mon doigt a insidieusement glissé sur ma souris et cliqué sur RÉSERVER… un billet d’avion pour Paris, au mois de juin!!!!! Donc ma question est: avez-vous des adresses de couturières à me recommander (outre la Droguerie et Lil Weasel, que je connais déjà)? Quitte à être à Paris, autant faire le plein de trucs que je ne trouve pas à Montréal!

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