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Autant en emporte l'automne
fille
3 août 2012

Se laisser porter

Ça faisait quelque temps que j’avais des vues sur les patrons Figgy’s, marque de patrons américaine qui a décidé de changer de créneau. Avant, c’était assez conventionnel, à la limite du mémère, du genre survêtement (à gauche). Aujourd'hui, ce sont plutôt des vêtements très modernes et très désignés (à droite.)

Banyan

Pour mon premier essai dans cette marque, je me suis lancée avec la robe scirroco. Je ne savais même pas que d’autres bloggeuses mûrissaient le même projet…

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J’ai littéralement adoré coudre cette robe. Habituellement, avant d’entamer un projet, je lis les instructions plusieurs fois pour être sûre d’avoir tout compris; je veux visualiser les étapes pour ne pas trop me casser la tête durant la confection. Eh bien cette fois-ci, je n’ai RIEN pigé ni à la 1re, ni à la 2e, ni à la 3e lecture…  Je ne comprenais pas comment on allait pouvoir fermer ce dos, ces bretelles après le retournement. Et pourtant, tout s’est bien passé, tout découlait clairement. Bref, je recommande (à condition bien sûr que vous lisiez un peu l’anglais, parce qu’il n’y a pas tant de dessins…)

Le devant a un pli sous lequel on insère la déco que l’on veut: j’ai mis une jolie dentelle moutarde offerte par Karine. Tout le haut de la robe est entièrement doublé. Mon tissu est un chambray un peu rigide de chez Club Tissus.

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Sous la robe, il y a un jupon (qui aide à faire la finition), en broderies anglaises (Fabricville).

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Dans le bas du dos, une coulisse, cachée sous le premier volant, dans laquelle on glisse un élastique.

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Et le fameux dos croisé de la robe, qui fait tout le charme du modèle.

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La robe est encore grande, j’ai fait le 4/5 ans sans modification (mon aînée étant une costaude de 4 ans et demi tout rond). Mais ça tombe bien, parce que je voulais qu’elle soit encore mettable l’an prochain. Voilà quelques photos pour vous convaincre que c’est un modèle très charmant.

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Et quelques autres photos, prises sur les berges du Saint-Laurent, en fin d’après-midi.

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Je suis jalouse de la robe de ma fille, c’est normal?

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20 juillet 2012

fare niente

Ahhhh, les vacances… que c’est bon de ne rien faire, ou presque. À part partir en vadrouille avec ma petite tribu, faire des bagages, défaire les bagages, tout laver et repartir. Il faut dire qu’il fait (très) chaud au Québec, quel bonheur de se baigner dans des lacs à la température parfaite.

Vous ne serez donc pas étonné(e) de ne voir ici qu’une mini cousette juilletiste. Unejupe piccadilly de chez p&m, en 2 ans, pour une presque 2 ans. Patron super, bien expliqué, bien taillé, qui donne de belles finitions qui satisfont ma maniaquerie des détails. Décidément, ces patrons m’enchantent et auront rythmé mon été.

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Il fallait que la jupe soit à pois, je la voyais comme ça, à force de zieuter sur les versions des copines. J’ai achevé mon coupon de French General (La petite école) de chez Effiloché. Et la grOSse, que dis-je, l’ÉnOrme originalité de ma version – tellement énorme, j’espère que vous êtes bien assis(e) – c’est la ceinture bicolore/bi-matière. Ça va, vous êtes encore là? Un côté en crépon sable, l’autre en voile de coton corail (les deux viennent du Fabricville). Je voulais absolument « casser » le côté un peu terne du bleu gris, tout en ne jurant pas avec côté «petite fille sage» de la jupe.

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Quelques photos portées, bien sûr, mais elles sont franchement médiocres. Je me suis souvenue avec douleur à quel point c’est difficile de faire entendre raison à une enfant qui entame son terrible two.

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Message à mes  lectrices de France: si vous habitez au nord de la Loire, je vous envoie tout le soleil que je peux pour que vous aussi, vous passiez un bel été!

26 mai 2012

robe de pique-nique

Cela fait un an que mon aînée me réclame une robe avec des cerises, depuis qu’elle en a vu une dans l’Imagier du Père Castor (bonjour les références, habituellement, on cherche l’inspiration dans les magazines de mode). Je lui disais tout le temps: «oui, oui, ce sera fait pour le printemps prochain». Je magasinais parallèlement les boutiques de tissu en ligne, en espérant trouver la perle rare.

On est finalement allées fouiller avec la demoiselle en question à la jolie boutique Effiloché, où elle a décidé que ce serait un tissu édité par Moda: Rural Americana… 1913-1935, par Polly Minick et Lauri Simpson. Ça fait nappe de pique-nique, je le concède, à cause des carreaux. Mais ça reste dans l’air du temps, avec ces fameuses couleurs de rouge, un soupçon orangé, sur fond écru.

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Il fallait bien choisir un patron pour faire un sort à ce coupon. Dans ma minuscule collection de patrons, ma fille (encore elle!) a retenu le patron Petit Faune n°76 bis (patron acheté par maman, il y a … quelques années :)) J’ai approuvé ce choix, car j’adorais le fait qu’il y ait du passepoil partout! Passepoil aux emmanchures, passepoil au col, passepoil à la ceinture. Mais autant le dire tout de suite: j’ai détesté coudre ce patron.

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Ça commence super mal. On nous dit de faire une fente dans le dos, sans nous expliquer vraiment quoi que ce soit (merci Coupe Couture pour ses tutos, sans ça, j’aurais bidouillé une fente ridicule…). Puis, il faut coudre le passepoil d’une façon pas très catholique ou orthodoxe, peu importe. Je ne sais pas si vous voyez bien sur l’emmanchure: c’est une surpiqûre qui tient en sandwich le passepoil.

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On continue en nous disant de poser des élastiques sur la doublure, sur les repères sur les côtés. Mais point de repères sur le patron. Merci. J’ai zappé les élastiques. J’aurais dû écouter ma maman qui me disait que ce patron était arrache-cheveux.

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Vous allez me trouver dure ou têteuse (en français québécois: «maniaque pour des détails»), mais moi, l’amoureuse de la finition, j’ai fait un travail de cochon. Voilà, c’est dit. Le passepoil est mal posé à la ceinture et les carreaux ne sont pas raccord.

Là ça va (presque).

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Là, ça ne va plus.

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Portée, la robe est quand même très jolie, elle tombe à merveille, tourne juste ce qu’il faut et je sais que ma puce l’aime beaucoup. C’est ce qui compte, non? (mais je trouve ça toujours dommage quand mon passe-temps favori devient source de frustration…faudrait peut-être que je me soigne, avec ma maniaquerie des détails…)

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À bientôt, avec de la couture plaisir!

16 mai 2012

papillonner dans les fleurs

Je ne suis pas la seule à avoir craqué pour lespatrons p&m, de notre chère Madame Papillon et Mandarine. Pour mon premier essai, j’ai jeté mon dévolu sur une robe Blue Princess. Pendant que je patientais le temps que mes patrons traversent l’Atlantique, j’ai fait venir de la côte Pacifique un coupon d’un yard – le dernier, l’ultime et rarissime – d’un tissu que je zieutais depuis un bon 18 mois. Il s’agit d’un lin japonais, mélangé avec du coton (45%) répondant au nom de Ecrulat- La vie Lycéenne, par Kiyohara. La couleur décrite sur le site disait grey. Alors, oui, c’est presque grey sur les photos que je vous présente, mais en fait, c’est plutôt café-au-lait-dans-lequel-j’aurais-mis-trop-de-lait. Donc, beige.

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Les bretelles sont doublées en lin bleu nuit (Fabricville), c’est le côté blue de la princess. Le point de bourdon de ma machine de grande surface n’est pas au point (pas régulier du tout). Je suis à deux doigts d’en acheter une nouvelle… on ne s’entend plus très bien, elle et moi. Pour mon prochain essai, ce sera un ourlet roulotté à la surjeteuse...

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Bouton «cuivré» du Fabricville, et petit lien en cuir marron de chez Rix Rax.

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Pas de bande dans le bas, je trouvais que le tissu se suffisait à lui-même.

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J’ai bien fait de suivre à la lettre les mensurations sur le patron: ma fille de 4 ans fait plutôt du 6 ans en carrure,  donc l’empiècement du haut est en 6 ans et les autres pièces sont en 4 ans.

Vous voulez voir ce que ça donne, porté?

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Ma fille l’adore, elle l’aime à la folie, sa robe qui tourne. Et moi, je suis ravie du résultat. Je valide, j’approuve, je recommande sans réserve ce charmant patron.

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Je vous laisse avec une petite astuce de couturière, que j’ai trouvée bien pratique lors de la couture de cette robe. Peut-être – sûrement, en fait – que vous cousez, comme moi, le soir, quand les enfants sont couchés. Pas pratique pour le choix de la taille, si on n’a pas notre enfant sous la main. Alors j’ai imprimé des petites cartes de mensurations, chez oliver + s, pour noter les mensurations de mes filles une bonne fois pour toutes (enfin, à reprendre dans 2 mois, j’imagine, à la vitesse où les enfants grandissent…) Grâce à ça, fini les choix hasardeux, comme ça, à la va-vite le soir!

crédit photo – oliver +s (un petit clic-clic sur l’image, et vous pourrez télécharger votre measurement chart)

À très très bientôt (avec encore une robe, mais cette fois-ci, une robe à pique-nique…)

30 avril 2012

Mademoiselle rétro ou Madame mémé …?

À vous de juger! La ligne est fine…

Une petite robe (modèle Puppet show dress, d’Oliver + S, patron qui n’existe plus en papier, mais heureusement disponible en format .pdf), en coton La Petite École, par French General pour Moda (collection de 2010), acheté chez Effiloché. J’avais déjà coupé dans ces coupons pour faire un pochon de rechange pour la garderie.

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Patron impeccable, quand même assez technique: des pinces à coudre (on voit rarement ça sur un vêtement d’enfant), une doublure complète pour l’empiècement, un ourlet rapporté pour le bas avec finitions à la main, 9 boutonnières, des bracelets de manche qui se boutonnent. Rien d’infaisable, mais ça demande un grand nombre de pièces à couper, et donc un certain temps à assembler.

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J’ai ajouté du passepoil au col. J’avais aussi glissé une dentelle entre l’empiècement devant et la jupe, mais ça faisait vraiment trop mémé, ça franchissait la (fameuse, et plus si fine) ligne…

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Du Oliver + S, ça taille l’âge exact. Donc du 2 ans, c’est pour un enfant de 2 ans. Je me doutais bien qu’elle serait trop grande pour ma micro-puce de 19 mois et demi. J’ai raccourci de 2 pouces le bas de la robe, la laissant volontairement longue en espérant que la jeune destinataire s’allongera cet été autant que mes plants de tomates.

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Pour finir, si vous aimez les tissus délicieusement rétros de French General, la collection Petite Odile qui sort ces jours-ci ne vous laissera certainement pas indifférente:

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29 janvier 2012

Mariage des genres

Absente de la blogo, ou présente en pointillés depuis décembre… disons que le manque de temps récurrent, l’absence de vacances à Noël, les Fêtes passées loin de la France et l’envie de profiter de mes filles quelques peu ont eu raison de moi.

À Montréal, l’hiver est solidement installé, même si on oscille entre tempête de neige et grosses averses verglaçantes. On profite de belles journées ensoleillées, par -5°/-10°C pour aller glisser en luge sur les buttes ou patiner au parc d’à côté. Et on accepte notre norditude avec le sourire. Pour ne pas trouver l’hiver trop long, rien de tel que de prendre l’air et de se rougir les joues. On revient à la maison, et le thé ou le chocolat chaud n’ont jamais été meilleurs.

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Et côté couture, alors? Je reprends tranquillement la fréquentation de mes machines, avec un «mélange des genres», un ménage à trois international, entre une Américaine, une Japonaise et une Française. L’Américaine, c’est encore et toujours les patrons Oliver + S. Cette robe est ma fierté (modèle Jump rope dress, vue B). D’abord pour ce tissu fantastique (Sherbet pips scooters par Aneela Hooey, pour Moda – formidable coton d’excellente qualité printed in Japan) acheté chez Effiloché. Je l’ai cousue en taille 5 ans, mais avec la longueur du 4 ans, pour la superposition.

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Ensuite pour les mille et un détails que j’ai réussis à la (quasi) perfection. Je ne résiste pas au « pétage de bretelles » en vous montrant cette patte que j’ai si bien exécutée. Les patrons Oliver + S côtés «3 ciseaux» sont mon petit pêché mignon, car on y apprend toujours une technique. Juste pour ça, c’est une leçon de couture reçue et ça vaut le coup.

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(j’ai pris des photos avant la pose des boutonnières, par crainte qu’elles ne gâchent tout ce beau résultat)

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Les poches sont jolies à croquer.

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Le petit revers de manche est simple, mais efficace (comme un revers de pantalon, mais aux manches).

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Et le col est vraiment parfait.

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La contribution de la Japonaise à ce mariage est plus que légère. De simples leggings P du livre 72 chez les JCA (sous l’œil dubitatif de monsieur son père, qui ne comprend pas pourquoi je coudrais des leggings noirs alors que ça coûte 5 $ au magasin du coin – oui, mais j’en voulais un tout simple, sans bouton-pression, sans fermeture-éclair, sans sequins, juste un tout-nu). Jersey noir, du Fabricville.

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Finalement, la Française participe chaudement à ce mariage avec une lourde cape Syrma*, que j’ai vendue à sa petite destinataire comme étant son accessoire de printemps (comprendre mai). La petite demoiselle, qui vient tout juste de fêter ses quatre ans, a déclaré officiellement hier son ras-le-bol de l’hiver. Mais, ma pauvre chouette, on n’est pas sortis de l’auberge, si comme l’an dernier, on a des tempêtes en avril, – de lui répondre sa mère.

Passons. Je disais donc une cape Syrma* du livre Grains de couture, en lainage à manteau couleur « raisins écrasés » acheté au Fabricville. Petits boutons étoiles du Fabricville, itou. Parementure en batiste figue étoilée France Duval-Stalla et ourlet rapporté en biais maison et «martingale» en liberty tatum (tous deux achetés chez Lil weasel, lors de ma dernière traversée de l’Atlantique). Taille 6 ans.

Je n’ai pas fait les coutures pour les manches, mais je pense devoir les faire, car à l’usage, la cape tourne et une petite fille très active aura tôt fait de se retrouver avec le dos à la place du devant.

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(l’image ci-dessus donne la couleur la plus fidèle du tissu, en fait)

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Ma seule modification – méga-gigantesque, vous en conviendrez ;) – est que j’ai fait une patte de type « martingale » au dos, plutôt que de la coincer dans la couture du col. C’est pour la seule raison pratique que l’assemblage « col + cape + parementure + patte » me semblait un peu trop club sandwich et aurait été disgracieuse!

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Le tout porté par une petite Française-Canadienne-Québécoise-Montréalaise, comme elle se définit elle-même. Et une avalanche de photos  sur le thème Singing in the rain (avalanche, parce que je crois n’avoir jamais autant été satisfaite du tombé de vêtements-maison).

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Sur ce long billet – je crois que j’étais en mal de blog pour avoir été aussi bavarde - je vous laisse. J’ai un magnifique plagiat sous le coude, pour moi. Plagiat de la marque américaine J.Crew que j’ai découverte il y a environ 6 mois et qui me titille les yeux avec ses superbes collections, mais ses prix impossibles.

21 décembre 2011

… et pour conclure

… pour conclure 2011, parce que franchement, je ne pense pas toucher énormément à ma machine (pardon, à mes machines, j’oublie tout le temps ma surjet’) entre Noël et le jour de l’an! Donc, je disais pour conclure une robe Alula*  du fantastique livre Grains de couture pour ma belle grande, à porter pour les festivités de la fin de l’année.

Je vous raconte l’histoire de ce livre et moi (mais si ça ne vous intéresse pas, passez direct au paragraphe suivant et aux photos!) Je ne parlerai pas du contretemps incroyable que j’ai eu à subir entre ma commande et la réception du dit livre (Amazon, douaniers, DHL…) Bref, il a bien fini par arriver un jour. Et là, je l’ouvre et je le lis de la couverture à la couverture; pas une ligne, pas un mot ne m’échappe, comme lorsque je lis n’importe quel billet tant attendu de Grains de maïs. Sauf que cette fois-ci… j’ai tout ce qu’il me faut pour concevoir du Grains de maïs moi-même. Paralysie, trac, je ne sais pas comment appeler ça… peut-être appréhension de m’approprier un style que j’ai vu plusieurs fois copié, mais jamais égalé. Est-ce que je suis la seule à qui ça a fait ça??? Cette impression que oui, ces pattes décoratives sont belles, mais ce n’est pas à moi… que oui, l’ourlet rapporté, c’est génial, mais ce n’est pas ma technique… Bon, ça m’a passé finalement, ça m’a quand même pris une douzaine de jours. Mais j’ai réussi à recopier le patron d’Alula* et la voilà!

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(mes photos portées sont pourries, mais dans le Grand Nord  (oui, oui, Montréal, c’est le Grand Nord), la lumière naturelle en hiver, quand il ne neige pas… c’est entre midi et 15 h, pile les heures de sieste).

La robe est en fin lainage à carreaux (Fabricville). J’ai aussi utilisé un biais noir pour les ourlets rapportés et des boutons en métal, que j’adore  (Fabricville, encore).

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J’ai taillé mon col dans le biais, pour un petit effet graphique intéressant (et aussi parce que c’est ainsi que le col replié se taille dans la School photo dress d’Oliver + S, faite ici et ici).

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Les pattes sont en  popeline grise (pour celle du dessous) et en coton imprimé de la designer Annita Hoey, Sherbet pips, pour Moda (trouvé chez Effiloché). Ce tissu-là, vous allez le revoir, je l'aime d’amour. Les brides sont en lien ciré (Effiloché aussi).

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En taille 6 ans pour une enfant de pas tout à fait 4 ans, ça taille petit aux emmanchures (à cause de nos épaules de bucheronnes héréditaires, je suppose).  J’aime plus ou moins le fait d’avoir à faire un ourlet rapporté aux emmanchures, justement (je trouve que ça plisse, c’est trop arrondi). Donc dans une version printanière ou estivale, je pense élaborer une parmenture qui permettrait l’absence de couture à cet endroit.

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Ce modèle tombe super bien, il a un grand succès auprès de sa destinataire qui trouvait que ses robes ne tournent pas assez. Avec celle-là, elle est servie! J’ai vraiment beaucoup aimé coudre du Grains de maïs. Les explications sont claires et accompagnées de nombreux schémas, c’est probablement avec ce livre que j’aurais voulu commencer… surtout pour le cahier explicatif (et encore plus parce qu’il contient des modèles jamais vus ailleurs).

Et je ne peux pas vous laisser sans vous montrer le bonnet de Noël merveilleusement rasta que la fantastique dame qui garde mes puces a tricoté. Avouez que ça change des bonnets de Noël en feutrine avec étoiles clignotantes…

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Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’années, entourées de tout ceux qui vous sont chers. Et on se retrouve en 2012!

30 octobre 2011

Halloween 2.0

Cette année, je dois vous dire que je me suis vraiment amusée à coudre mes costumes d’Halloween. Enfin, ceux de mes filles. Ça aurait pu être un joyeux fiasco, en fait. J’avais acheté il y a 6 mois un patron pour un costume de princesse, mais j’ai encore essuyé un refus catégorique de ma grande, qui voulait être une citrouille. Son papa vient à ma rescousse, en lui proposant de l’entourer d’un sac plastique orange rembourré… quasi-évanouissement de mon côté à cette idée, franchement, comment vous présenter une telle horreur sur mon blogue…?!? Bref, j’ai dû changer mon concept d’Halloween, en trouvant le compromis parfait entre la robe de princesse et le sac poubelle (si je vous dis que j’ai même été jusqu’à lui proposer un costume de Cendrillon en guenilles, vous savez, la robe toute déchirée par les méchantes Javotte et Anastasie… hum hum, mère indigne…)

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Nouveau concept, un seul mot d’ordre: coudre des vêtements qui soient re-portables après le 31 octobre. Ce qui veut dire que l’accessoirisation est primordiale. Alors vous verrez ici: un costume de souris… et un costume de chaperon rouge (comment ça, j’ai déjà fait un costume de chaperon rouge l’an dernier??!!??)!

Pour le costume de souris, j’ai lourdement copié celui du Marie Claire Idées (20e anniversaire). Vraiment joli et facile à faire, j’ai bien sûr fait quelques éléments à ma façon. Ma souris est dans un gris chiné. un peu plus clair que le modèle original.

Donc ce costume est composé d’un sailboat top  d’Oliver + S  (s’il n’y a qu’un seul patron de t-shirt à avoir dans une collection de couturière, c’est bien celui-là). Le gros nœud rose en velours milleraies est cousu seulement pour la journée d’Halloween, cela fera un beau t-shirt pour passer le reste de l’automne.

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Les petites oreilles de souris sont juchées sur un serre-tête (feutrine rose et grise Eurodif, importation française, merci maman :)). Pas ma plus grande réussite dans ce costume, j’ai toujours autant de difficulté à coudre des cercles…

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La queue de la souris, en jersey gris et ruban en gros grain noir,  est rembourrée et soutenue par un cintre tordu (merci mon chéri :))

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Un tutu en tulle gris (je vous avais dit qu’octobre serait le mois du tulle ici). Très rallongé par rapport au modèle original, je trouvais qu’il ne faisait pas assez «petite fille».

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Une souris fatiguée

Pour la plus jeune, j’avoue que je n’ai pas voulu me casser la tête, en récupérant simplement la cape de chaperon rouge confectionnée il y a un an… Mais le reste du costume étant bien trop grand, j’ai décidé de refaire le «dessous». J’avais aimé l’idée de Roxane de faire une robe gris foncé, c’est vrai, qui a dit que le chaperon rouge devait être habillée toute de rouge?

Alors C’est dimanche est venu à ma rescousse, avec un joyeux mélange de Galway (pour le haut), son supplément (pour le col) et le supplément de Saint-Petersbourg (pour le bas des manches), ainsi que ma touche personnelle pour le volume de l’ensemble. Un résultat bien heureux, puisque cette robe est plus que portable en dehors d’Halloween.

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(robe en velours milleraies du Fabricville , dans un coloris indéfinissable, entre le bleu, le gris et le noir, accompagné d’un passepoil en vichy rouge)

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Le Petit Chaperon Rouge incognito

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Et je conclus en vous rappelant  (si vous n’avez pas encore participé) que le petit concours pour gagner un patron (billet précédent) se termine ce soir (le 31)!

25 septembre 2011

Wall Street girl

Ma fille de 3 ans et demi n’aime que les jupes et les pantalons, impossible de lui faire enfiler une robe. Les deux modèles qu’elle a le plus portés cet été (et quand je dis «plus portés», je ne suis pas fidèle à la réalité, elle n’a quasiment QUE porté ces jupes) étaient la jupette à volants (Pochée, vol. 7) et la Sailboat skirt  d’Oliver + S.

Le plus logique était donc de refaire ces modèles pour cet hiver. J’ai commencé  par la Sailboat skirt. En lainage mélangé gris rayé blanc, de Fabricville, j’ai voulu casser le côté J’ai 3 ans et demi et je travaille à Wall Street, en jouant avec le sens des rayures, et surtout en cousant des boutons moutarde. Une fois la jupe terminée, je la trouvais encore trop Wall Street, seul un compagnon plus relax pouvait lui sauver la mise.

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Je ressors du placard mon patron Saint-Petersbourg et son supplément – ça fait un bail que je n’ai pas cousu du C’est dimanche, pourquoi déjà? Tout est parfait . J’ai coupé dans un chambray prévu pour cet été, mais comme je n’ai rien cousu cet été… eh bien il parfait pour l’automne.

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Pas tout à fait convaincue des deux morceaux de cet ensemble avant de le voir porté, c’est quand ma grande les a fait vivre qu’ils ont pris tout leur sens. J’adore la silhouette générale de l’ensemble, la jupe ajustée et près du corps, et le haut large, bouffant. (C’est possiblement les dernières photos d’extérieur de la saison, j’en profite!)

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Bon, c’est bien joli tout ça, mais il me reste deux costumes d’Halloween à coudre… et je n’ai aucune idée…

29 août 2011

L’éloge de la lenteur

Faire durer le temps de l’été, c’est ma résolution de l’année. L’hiver est trop long en ce pays – presque 6 mois de froid, de neige, de verglas – le seul remède contre la déprime hivernale reste de recharger les batteries pendant les mois d’été. Et de ce côté, nous sommes plus gâtés cette année. Mes courgettes poussent si vite que je google de nouvelles recettes chaque jour pour les cuisiner; des grappes de tomates mûrissent en abondance et je cuisine gaspachos, ratatouilles,passatta et autres douceurs sucrées au soleil de l’été; le basilic s’en donne à cœur joie et le pesto se congèle en petits cubes pour le plus grand bonheur de nos papilles un peu endormies de janvier.

Lenteur en jardinage, lenteur en lecture, lenteur pour répondre à mes messages, ça me donne l’impression que le temps file plus doucement… et je profite de l’été. Ça m’a appris aussi à me tenir loin de ma machine à coudre les soirs, quand les filles sont couchées… alors j’ai cousu à la vitesse d’un escargot, une petit piqûre par-ci, une petite boutonnière par-là… et voici ce qui est sorti doucement de mon pied de biche (avec un merci tout spécial à la tempête Irene qui nous a offert notre première journée de pluie, ce qui m’a permis de faire un petit effort de vitesse hier): un petit ensemble pour l’automne, dans un style très british, dans ces tons de figue que j’affectionne tant cet automne.

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Pour commencer, un chemisier Petit Faune  (patron n°6 bis, en 4 ans). Ce chemisier a été une révélation pour moi – révélation de ce qu’était la couture à l’époque de ma maman, première propriétaire de ce patron*.  Aucun schéma, aucune définition – euh, c’est quoi une piqûre nervure?** – et bien entendu, aucune connexion internet à l’époque pour aller chercher le petit renseignement ou le tuto qui explique tout! Bref, un gros défi que ce chemisier avec son col à pied de col intégré, ses poignets de manche et fentes, et son ourlet de style «liquette» que j’ai fini par réaliser avec un biais… je n’ai aucune idée de la façon dont on réalise un ourlet dans une courbe aussi prononcée. J’ai pourtant bien essayé en passant un fil de fronce… rien à faire… Le chemisier est entièrement en popeline blanche achetée au Fabricville et taillé en 4 ans – parce que ma maman m’avait dit «tu vas voir, Petit Faune, ça taille grand». Et ça taille effectivement grand, les épaules de bucheronne de ma poupée chérie rentrent à l’aise.

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Ensuite, un bloomer m (livre 279, chez les JCA). Franchement très facile et très rapide à coudre. Un vrai plaisir… Mis à part mon choix de tissu et l’impossibilité de faire correspondre partout les carreaux devant le nombre incroyable de pièces à assembler, je suis très heureuse du résultat, c’est vraiment un chouette patron, et ma fille l’adore pour ses grandes poches. Le lainage à carreaux vient du Fabricville. Les nœuds sont en liberty tatum.

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Je voulais un genre de chapeau aviateur pour aller avec l’ensemble, donc j’ai pris le patron du très charmant cosy winter hood du livre Little things to sew de Oliver + S, auquel j’ai viré les oreilles, j’ai ajouté une fleur (d’après ce tuto) et j’ai mis un lien unique fermé par un bouton pression, plutôt que deux liens à nouer. Au final, je trouve que ça ressemble plus à un béguin pour grande qu’à un bonnet d’aviateur, mais le résultat me plaît bien! L’extérieur est dans le même lainage à carreau que le bloomer, l’intérieur est en batiste figue étoilée de France Duval-Stalla  (mais j’ai aussi inséré une triplure en fine polaire) et la fleur est un mélange de dentelles, de liberty tatum et de figue étoilée. Trop facile à faire, il y aura une version hiver, c’est sûr et certain, d’autant que je privilégie toujours les chapeaux très couvrants et ce patron fait très bien le travail!

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Aujourd’hui, plus d’Irene, mes plants de tomates ont courbé, mais n’ont pas rompu, le soleil est revenu. Je remercie ma grande pour ces quelques photos où elle a accepté de poser, pas facile de quitter les vêtements d’été!

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Je vous souhaite une très belle rentrée!

* Petit Faune est une marque de patrons dessinés par Sylvie Loussier . Cette marque n’existe plus aujourd’hui, mais était très en vogue dans les années 70-80.

** une piqûre nervure, c”est une surpiqûre à 2mm du bord, par opposition à une surpiqûre qui se fait à 5 mm du bord…

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