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Autant en emporte l'automne
robe
1 juin 2013

Le tapis rouge des demoiselles insectes

Celles (et ceux, oui, oui, je sais que deux trois messieurs viennent visiter mon blog, pas besoin de vous cacher) qui suivent mes coutures depuis quelque temps ont peut-être remarqué que mes choix d’imprimés sont assez conventionnels. Il y a les unis, bien sûr. Les carreaux, toutes sortes de carreaux. Et les petites fleurs, toujours de jolies fleurs. On trouve aussi les graphiques, généralement des pois ou des ombres chinoises.

Mais jamais je ne m’étais lancée dans les animaux. Pas de gigoteuse à éléphants roses. Pas de peluche trop mignonne en forme de kangourou ou de coussin doudou en girafe. J’ai toujours maintenu une certaine distance avec l’animal (est-ce le temps d’entamer une psychanalyse?)

Et finalement, il m’est arrivé un truc incroyable. Le jour de la fête des mères (prétexte parfait pour obtenir tout ce qu’on veut). J’ai trainé ma smala au Effiloché où j’ai eu un coup de foudre dingue pour un imprimé coccinelle (Oops a daisy, par Keiki, pour Moda).  Comme par hasard, ce n’est pas un vrai de vrai imprimé «entomologique», les coccinelles sont plutôt graphiques, de loin on dirait des pois complexes.

Et puis, trop bien, cet imprimé japonais, réellement japonais du Japon, venait en deux fonds: un à fond blanc et un à fond chocolat. De quoi s’amuser, hop, 1 m de chaque dans mon panier. Alors me voilà, aujourd'hui, à vous présenter ce que j’ai fait de ces imprimés (et il m’en reste un peu).

Un polo, imprévu, et puis finalement. Le rouge, hein, quand on en trouve deux pareils, on ne se fait pas prier. C’est toujours le patron Jalie, déjà utilisé pour le défi polo, mais ici en taille 5 ans. Parfait encore une fois, aucune mauvaise surprise. En jersey rouge, cadeau de l’arrière-grand-mère.

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Ensuite, un petit haut que je voulais coudre l’an dernier, mais j’ai manqué de temps, l’été était trop beau. Il s’agit du Badminton top de Oliver + S. Relativement facile à coudre et surtout, magie encore une fois de ces patrons: pas de couture à la main.

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Ci-dessus, c’est la photo m’as-tu-vu à destination de mes lectrices françaises: j’avais tellement de soleil que j’ai été obligée de fermer les rideaux pour prendre mes photos. Non, non, on ne tape pas… Et puis, ça ne sert pas à grand chose que je fasse ma crâneuse: il fait si chaud que mes filles sont dégoulinantes de sueur sur les photos portées. La classe.

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Pour accompagner ces deux hauts, une jupe droite, encore de Oliver + S, mais cette fois-ci, c’est la Sailboat skirt. Patron que j’adore littéralement, hyper simple, bien conçu, à la coupe élégante, mais aussi sportive. Parce que lorsqu’on est enfant, on ne peut pas avoir l’air trop chic non plus. Il y aura bien de belles années plus tard pour se donner des allures de dame.

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…encore ce rayon de soleil…

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Taillée dans un reste du tissu utilisé pour faire ma Victoria Street, il y a 2 ans. Boutons de ma collec’ vintage.

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Pour finir, j’ai ressorti un de mes premiers patrons pour mettre à l’épreuve son caractère évolutif. Milano, deC’est dimanche pour vous servir. Il est en taille XS, pour donner une robe de 2 ans et un top de 6/8 ans. Ça tombe bien, ma plus jeune s’habille en 2 ans et ma plus vieille en 6/8 ans (elles ont 2 ans et demi d’écart, mais en vêtements, c’est plus de 4 ans de différence.) Si je vous dis que c’est le vêtement que je préfère dans cette petite collection colléoptèresque, vous comprenez?

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Bretelles en velours milleraies très fin marron (non surpiquées, ça aurait fait bizarre sur les raies du velours);  bandes en plumetis blanc, à nouer.

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Portée en robe par la plus jeune:

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La photo de dos, juste pour les cheveux. On est allés les faire couper il y a 10 jours, pour la première fois. Ma coiffeuse pensait que cette première coupe serait fatale aux bouclettes de bébé (ça avait été le cas pour mon aînée). Et les bouclettes ont survécu

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Portée en tunique par la plus vieille (avec un micro-short en-dessous, qu’on ne voit pas forcément sur les photos…)

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P.-S.  La fête des mères, en Amérique du nord, est 2 semaines plus tôt que celle de la France. Donc, non non, je ne suis pas plus productive qu’il faut,  je couds tous ces morceaux depuis quelque temps…

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8 avril 2013

to-POLO-gique

Quand MuRiel nous a proposé un défi «polo» pour notre homme, je me suis dit que c’était une occasion en or, à ne pas manquer. D’abord parce qu’il s’agit de mon premier défi. Ensuite parce qu’il s’agit de la première couture masculine dans laquelle je me lance (woot-woot, une nouvelle catégorie vient d’apparaître sur mon blog!). Et finalement, parce que coudre un polo => coudre du jersey, textile qui est loin d’être ma matière forte. Donc une bonne occasion de me forcer à élaborer mes techniques quitte à ce que ça implique plus d’utilisation du découd-vite.

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Pour le patron, je savais déjà que j’allais tester celui de Jalie. Tant qu’à être dans les premières fois, autant essayer aussi un patron québécois, pour faire changement. Patron qui m’a coûté un peu cher (une quinzaine d’euros/19$), mais qui contient 27 tailles (du 2 ans à l'homme baraqué): du jamais vu dans ma (courte, mais intense) carrière de couturière du dimanche.

J’ai pris les mesures de mon chum et j’ai taillé dans un restant de jersey gris souris, à son goût. Il trouvait que le col manquait d'envergure, et je l’ai laissé s’amuser à le redimensionner selon ses propres calculs, à l’aide d’un ratio idéal qu’il s’était déterminé, pour donner un petit côté années 70 ou 80, je ne sais plus.

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De mon côté, je me réservais le rôle d’humble exécutrice du patron. Au premier essayage, oups, le polo est malheureusement un peu étroit du ventre, un peu trop « moule bedaine ». Parfait partout ailleurs, cependant: une belle carrure aux épaules. Mais impossible d’élargir les côtés au ventre, les marges de couture sont seulement de 0,75 cm. Puis idée de génie, j’essaie le polo… et il me va super bien! Chéri, je te le pique, on est comme ça chez nous, on fait la même pointure et presque le même poids, il est juste plus grand que moi. Ça arrive assez souvent qu’on s’échange nos fringues.

Je te le contraste de couleur (terme recommandé par l’Office québécois de la langue française, pour parler du color block , héhé), avec une bande jersey corail. Et voilà! Une robe polo pour l’été.

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On excusera la blogueuse couleur blafarde, c'est pas comme si j'avais eu l'occasion de prendre du soleil. Faites un petit effort d'imagination, la robe sera vraiment mieux sur une peau un peu plus dorée... (j’ai bien pensé à m’auto-photoshoper, mais je me suis dis que vous vous en rendriez compte, héhé.)

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Il paraît que je fais 10 ans de moins dans cette robe. Tant mieux. Me manque plus que des petites tennis blanches et des bracelets brésiliens pour compléter mon look de lycéenne.

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Ceci explique cela si vous disiez « Non, mais, elle abuse, elle n’a pas terminé sa patte »: pas de boutons, ni de boutonnière, car la robe n’est pas destinée à être boutonnée.

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Ohhh, mais zut alors, Muriel va me chicaner, je n’ai pas du tout respecté la consigne, on avait dit un polo pour notre homme… et je finis avec une robe pour femme. Retour à la case départ (et au Fabricville pour me réapprovisionner en tissu…), avec quand même en tête maintenant une modification à apporter pour ajuster  le polo. Un simple pli d’aisance au milieu dos règle le problème du polo légèrement trop moulant. Hourra!

C'est lui qui a choisi ses boutons dans ma collections. Et il ne manque pas de goût, ce sont tous des boutons de chez Rix Rax, la boutique où chaque bouton coûte un bras.

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Je ne sais pas trop comment régler ce défaut – surtout que j’ai suivi le mode d’emploi à la lettre – , mais ma machine à coudre a «pincé» les bases des boutonnières. Si vous avez des suggestions... C’est dommage, parce que sinon, les boutonnières sont super bien calibrées, sans aucun défaut.

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J’ai fait pas mal de piqûres doubles, sans avoir d’aiguille double. Et je me dis finalement que ça vaudrait peut-être la peine que j’investisse.

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Petite fente en décalé devant/dos.

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Allez zou, on file dehors, en plein soleil, voir quelques photos sur le mannequin, qui est trop craquant dans son nouveau polo!  Encore une fois, petit effort d'imagination pour l'imaginer sur peau bronzée...

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Et ce polo, il l'aime vraiment! Surtout qu'il a dit, je cite, « qu'[il] le porterait bien sur les terrains de golf, ce qui est tout de même l'occasion la plus classe pour sortir un polo. » Et il l'a même porté la semaine dernière au boulot!

Bien franchement, j’adore ce patron. Le polo est un basique parmi les basiques et quand on possède un modèle parfaitement coupé, il n’y a aucun obstacle à notre créativité pour le décliner en mille versions. C’est un modèle facile, simple, qui a tous les détails qui font de lui un vrai polo: surpiqûres, poches avec ou sans rabats, pied de col, épaulettes. C’est sûr que ça rallonge la durée d’exécution, mais quand on aime, on ne compte pas [son temps]. Je l’ai cousu deux fois de suite, et je ne m’en suis pas lassée: à refaire, et pourquoi pas, dans les plus petites tailles... surtout que de retour d'une visite dans sa famille, je suis revenue avec 2 caisses de jersey (stock perso de sa grand-mère). À suivre...

En attendant, je file regarder les polos que les autres ont cousus, c'est certain que ça va m'inspirer!

17 février 2013

voir double

non, non, mis à part ma myopie héréditaire, je ne suis pas atteinte d’un trouble de la vue. Et pour tester la vôtre, de vue, je me suis dit qu’un jeu des différences serait un bon test. Deux robes, pour deux petites filles, deux petits bébés d’amour nées dans les derniers mois. La première, ma nièce, est née à la mi-octobre. La seconde, une presque nièce (parce que c’est la fille de ma grande amie), est née à la mi-janvier.

Deux robes, parce que ce sera bientôt le printemps. Deux robes, parce que j’aime les plastrons – ma lubie du moment. Deux robes, parce que ce sont de si belles filles qu’elles le méritent bien. Deux robes, pour que cet exemplaire unique existe, vive des deux côtés de l’océan.

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Le modèle: Playdate dress, de Oliver + S, une merveille de patron. Le tissu: daisy flowers, de la collection Citron Grey de chez Michael Miller, acheté chez Fabric.com, avec un service à la clientèle incroyable dont je vous reparlerai. Le plastron est en broderie anglaise de chez Fabricville et le passepoil plat gris (utilisé aussi pour l’ourlet-parementure) vient aussi du Fabricville.

La présentation de ce modèle aux détails raffinés tient de l’inventaire de Prévert:

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Trois petits boutons carrés, bien alignés, pour dire qu’il n’y a pas que les marguerites dans la vie.

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Un beau pli creux pour flatter le bedon rebondissant de ces bébés.

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Un passepoil plat pour mettre en valeur le plastron, deux têtes de manche froncées.

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Des manches trois quart pour que la petite peau fragile ne prenne pas trop le soleil, des petits plis creux pour féminiser le bras.

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Une boutonnière en bride, qui ferme le dos du plastron.

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Un bouton tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle E.

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Un bouton aussi tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle; on dirait une galette au beurre, dorée, qui sort tout juste du four.

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Un ourlet-parementure, sous-piqué et fini à la main.

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Voilà. Pas trop envie de m’en débarrasser, ça fait 10 jours que ces robes trônent dans ma cuisine et que je les regarde. Mais elles ne sont vraiment pas de la taille de mes filles. Alors je vais les laisser s’envoler (littéralement) jusqu’à leur propriétaire…

Édit: une petite propriétaire bien heureuse dans sa robe. La seule critique du modèle: la robe n'étant pas extensible et l'ouverture du plastron étant petite, les mamans se sont plains qu'elle est difficile à enfiler...

23 janvier 2013

La[robe] qui ne s’enfilait que par la tête et la petite [veste] qui jouait à la grande

Premier billet de l’année. J’ai volontairement coupé ma présence à l’ordinateur ces  dernières semaines, donc je ne suis pas venue autant que je l’aurais voulu vous porter mes vœux dans vos chez vous (roooh, l’allitération en V). Je me rattrape ici, en vous souhaitant une très heureuse année 2013, la santé pour vous et pour ceux que vous aimez, amour et créativité!

Aujourd’hui, une couture de 2012 et une couture de 2013.  La robe (ratée) en 2012; la veste (épatante) en 2013. Je vous montre le pire en premier et le meilleur en second, d’accord?

Comme annoncé dans mon dernier billet, une petite robe noire, ethnique et comique. Alors rions un peu de cette [robe] qui ne s’enfile que par la tête (parce que les hanches ne passent pas). Cet été, j’ai cousu une robe à pois dans un patron Lisette, et comme elle m’allait vraiment bien, je me suis dit qu’une version hivernale serait super. Quand on a un patron «valeur sûre», on fonce tête baissée. Alors j’achète un jersey noir au Fabricville, jersey laineux imprimé dans la lisière, qui me fait complètement craquer pour son côté ethnique discret. Pour moi, la discrétion de ce genre de motif est indispensable, car mes vêtements doivent durer le plus longtemps possible. Donc pas de choses trop trop à la mode, sinon, je déteste mon vêtement trop rapidement.

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J’ai scrupuleusement fait cette version à l’identique de la précédente… sauf qu’au moment du premier essayage, je me suis rendu compte que je n’entrais pas dans la robe, ou alors au prix d’une contorsion monumentale en l’enfilant par la tête. Ne parlons pas du déshabillage: sans l’aide de mon chéri, je serais encore coincée dedans. J’ai donc réessayé la version à pois de cet été pour voir si c’était une prise de poids abrupte qui faisait que je n’entrais plus dans le modèle. Ben non, la robe à pois me va (encore) comme un gant. Après réflexion et observation du comportement du jersey noir (parce que du jersey, c’est élastique, d’habitude), j’ai fini par comprendre que d’avoir coupé le tissu dans le sens où je l’avais coupé, pour avoir le motif dans le bas de la robe, avait créé une tension qui «rétrécissait» le tissu.

Ce qu’il y a de bien avec les patrons Simplicity, c’est leurs gigantesques marges de couture (1,5 cm). D’habitude, ce gaspillage de tissu m’énerve un peu, mais là, j’ai béni ces marges pour aller leur raboter les centimètres qui me manquaient. Le résultat? MMMmmmm, comment dire, beaucoup, mais alors beaucoup plus sExy que je ne le voulais au départ… J’ai décidé de ne pas la porter à Noël pour m’éviter des remarques du type «alors, tu attends ton petit 3e?»

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Sur la photo ci-dessus, j’ai arrêté de respirer pour rentrer mon ventre et on voit très bien les petits plis à la taille qui montrent pas A + B que la robe est trop étroite pour descendre sur mes hanches.

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La fermeture-éclair gondole dans le dos, encore une fois, à cause du tissu qui tire trop.

Mais quand même, j’adore l’imprimé de cette robe, j’en suis raide-folle-amoureuse. Peut-être que je porterai cette robe avec la veste, pour cacher le fait que mes épaules craquent en haut. À voir. C’est surtout qu’on a beaucoup besoin d’oxygène quand on veut parler fort à toute sa classe… et si je m'évanouis en classe parce que ma robe m’empêche de respirer, est-ce que c’est considéré comme un accident du travail?

Quant à la veste, c’est Haussmann lady de C’est dimanche que je vous présente. Je dois un énorme merci à Mme Reloux de m’avoir offert ce patron, au cœur d’un échange improvisé. Merci, merci, merci (et vive la blogo!) Le tissu est un lainage mauve, rayé blanc, du Fabricville: je voyais à cette veste un petit air«Chanelisant».

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J’ai beaucoup aimé coudre cette veste: au cours de la confection, j’y ai vu particulièrement le commentaire que s. Alma faisait « Vous ne le voyez peut-être pas, mais c'est un tournant dans mon travail... […] un modèle pour femme. […] Un blouson, mais avec des détails couture. » Un modèle bien taillé – j’ai coupé le mien en 40, pour avoir de la place – pas plus compliqué que Victoria street. Poser la fermeture à glissière est super facile, vu qu’elle s’ouvre complètement. Pour les têtes manches, j’ai préféré coudre à 1 cm de marge de couture plutôt que 0,75 cm, je trouve que ça rentrait plus facilement l’embue sans faire de petits plis.

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J’ai vraiment aimé coudre la doublure (ici, entièrement doublée en vrai tissu à doublure et passepoil noir).

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J’ai surpiqué les plis plutôt que de les fixer avec un bouton, la surpiqûre étant plus dans cet état d’esprit Chanelisant que je recherchais.

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Mes quelques critiques ne concernent que les choix éditoriaux du patron. D’abord, je trouve que des marges de couture de 0,75 cm pour un tel modèle, c’est trop peu. Sachant que celui-ci est destiné à du lainage et que le lainage s’effiloche toujours un peu, on se retrouve vite avec des marges de 0,5 cm: c’est propice à l’autodécousage des coutures si elles subissent trop de tension. Donc pour une prochaine réalisation du modèle, j’augmenterai les marges. D’autre part, les manches sont un peu trop larges à mon goût. Finalement, je pense qu’avant de faire les lignes de surpiqûres de la ceinture (8 dans mon cas), il aurait peut-être été mieux de bâtir la ceinture en quelques points stratégiques pour éviter qu’elle ne s’étire. Cet étirement est assez visible sur mon tissu clair et c’est un petit détail qui me chicotte.

Mais quand même, je crois que je peux dire merci à la veste d’avoir sauvé la robe, non?

11 novembre 2012

matriochka

Une couture pour ma plus jeune, qui m’aura donné bien du fil à retordre (la couture, pas ma plus jeune, quoique…). C’est que, pour cette couture, j’ai fait un très mauvais choix de tissu et j’en ai payé le prix, lors de l’exécution. Notez bien que le mauvais choix, c’est peut-être aussi le mauvais choix de couturière. Je n’étais pas vraiment dans les meilleures dispositions ces derniers jours pour négocier avec mes frustrations. Au final, c’est joli comme tout. Mais commençons par le commencement.

Un très joli lainage, acheté au Fabricville, pile dans les coloris que je cherchais. Un très joli patron, trouvé chez p&m, Slava, jolie robe qui tourne et qui est bien dans la thématique du moment: un vêtement facile à soulever pour les voyages au pas de course vers les lieux d’aisance. Rien de mieux qu’une robe courte pas trop sérieuse pour habiller la midinette en bobettes, qui court forcément, parce qu’on court tout le temps quand on a 2 ans.

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La galère, je vous la raconte, parce que 1) je veux que vous cousiez aussi une Slava, elle est trop mignonne, mais 2) je ne vous souhaite pas les mêmes erreurs de que moi, imputables à ce fameux mauvais choix. Donc le  lainage tissé, c’est bien, c’est joli, mais… couper la fente dans le dos et  piquer le plus près du bord est une mission impossible avec un lainage «effilochant». J’ai eu beau piquer avec le point triple de ma machine, au moment du retournement, tout s’est défait. J’ai recommencé, j’ai persévéré. Mais impossible, ça s’effiloche trop (ou alors il fallait piquer plus loin du bord, auquel cas on finit avec une fente de 3 cm de large –> pas joli). J’ai donc cousu à points invisibles cette partie-là. Je songe à entoiler ce genre de tissus à l’avenir, dans les parties qui doivent être retournées. Je testerai et vous en donnerai des nouvelles. Je sais queCaro vient de vivre la même chose que moi, dans sa cabane. On est dues pour une thérapie de groupe.

Toujours en rapport avec le lainage mentionné plus haut. Les passants dans ce tissu se sont avérés trop gros, trop serrés.  Alors au moment d’y glisser la jolie ceinture couleur rouge brique, j’ai obtenu un visuel tout à fait involontaire: la ceinture se trouvait pliée, comprimée dans le passant, donnant une image inesthétique de la taille. N’ayant pas l’envie de refaire des passants plus longs, j’ai préféré réduire la taille de ma ceinture en cousant cette fois avec une marge de 1,3 cm plutôt que de 1 cm.

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(Ok, je passe pour une maniaque, mais vous le voyez, le pli de la ceinture… Le problème, c’est que si je laisse un défaut dans un vêtement que je couds, je m’en veux toutes les fois que je le regarde… et donc il passe sa vie dans le placard…)

Et ouf, je respire, sur la photo ci-dessous, la ceinture est pile de la bonne taille.

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Et zoom sur le bouton peint, il est trop beau (toujours de ma collec’ de boutons précieux).

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Mais, mais, mais… j’ai quand même commis quelques bons coups avec ce modèle. D’abord, je n’ai pas eu besoin de dégainer l’aiguille pour coudre les bretelles à la main. J’ai simplement repris la technique miraculeuse du patron dela robe scirocco de Figgy’s. Et puis, j’ai assorti la robe avec les guêtres Iris de lou&me. Merci beaucoup, Lydie, pour ce patron gratuit. Elles ne serviront pas à grand-chose dans le contexte de l’hiver québécois, mais bon, le futile fait plaisir, le futile fait du bien.

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Dentelles offertes par Madame papillon & mandarine, petits boutons de chez RixRax et tissu de l’intérieur en French General, La petite école, de chez Effiloché.

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Je vous avais dit il y a un mois qu’il n’y aurait plus de photos en extérieur avant un bon bout de temps, mais le beau temps traîne un peu par ici, alors que nos voisins du sud ont déjà eu leur première tempête de neige. Un peu de luminothérapie ne fait pas de mal, surtout en novembre.

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Voilà, je fonds devant ma puce. Je ne sais pas, on dirait qu’elle est sortie tout droit d’une autre époque. L’habiller, c’est à n'en pas douter jouer à la poupée.

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30 octobre 2012

Vintage Snow White

Une cousette qui ne me ressemble pas vraiment beaucoup aujourd’hui, mais après tout, se déguiser, c’est aussi ne pas se ressembler, n’est-ce pas? Même si en cherchant un peu, j’ai fini par me prendre d’affection pour le personnage: Banche Neige est la première, la plus vintage des petites princesses qui nous ont fait chavirer le cœur.

Le choix du personnage est entièrement revenu à ma fille. Elle n’est pas très princesse, réclame rarement du rose, alors Blanche Neige était toute choisie. Ça m’a obligée à travailler avec des couleurs qui ne font ordinairement pas partie de ma mercerie, que je n’enroule d’habitude pas sur mes canettes en forme de bobines de cinéma, le genre de  couleurs qui vous revigorent la pupille.

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Vous n’imaginez pas le temps que j’ai passé sur ce costume, le cal qui s’est formé au bout de mon index et tous les soirs, la pression de ma fille: «Maman, ce soir, je ne te demanderai pas un 17e bisou, un 9e câlin ou un 5e voyage aux toilettes, parce que tu dois te dépêcher de finir mon costume». Quelle brillance dans ses yeux le matin où elle a découvert que, enfin, la jupe jaune avait été montée au corsage!

Alors oui, c’est un peu bling-bling, ce costume. Mais je me revois, au même âge, rêvant d’une telle robe (et étant en fait affublée d’un costume en papier crépon…), et je me dis que le cal de mes doigts valait bien une telle joie,juste pour voir la p’tite brillance dedans ses yeux, un  feu. (si vous êtes curieux du Québec, clic clic sur ce lien, clic clic sur Fred Pellerin)

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Petit tour du côté des détails techniques (tous les tissus et la mercerie viennent duFabricville). Le patron est un Simplicity (toutes les marques génériques de patron ont leur version de Blanche Neige, mais seul celui de Simplicity me semblait tout à fait conforme à l’original). Le costume est en 3 parties. Il y a la robe comme telle, avec ses 18 km de tissus à froncer, pour que ça tourne mieux. Un passepoil jaune pour délimiter le corsage, la fameuse petite pointe du corsage et deux pinces devant, deux pinces dans le dos (les princesses ont toutes un tailleur à domicile). Les manches ont leurs appliqués rouges en forme de goutte. Le dos se ferme avec une fermeture à glissière.

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L’ourlet du bas est très très large, car j’ai choisi la taille 5 ans dans l’espoir que ce costume soit encore mettable l’an prochain.

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La seconde partie, c’est le grand col blanc amovible. J’avoue que c’est mon morceau préféré du costume. Il est en fait Velcro-isé, pour pouvoir s’attacher à l’intérieur de la robe. Un entoilage épais lui permet de tenir.

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Pour finir une cape de superhéros (ça fait vraiment cet effet quand elle n’est pas portée avec le costume!). À l’extérieur en bleu, à l’intérieur en rouge.

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Devant l’incongruité d’être une Blanche Neige blonde, elle m’a réclamé que je lui couse des cheveux noirs. J’ai dit non.

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Donc, voilà le beau costume dont je suis si contente (à cause de la brillance dans les yeux …) Maintenant, la triste nouvelle: je ne verrai pas ma fille parader dans les rues le 31 octobre en début de soirée, parce que je travaille (en même temps, je ne suis pas sûre que la parade saura durer: la fin de Sandy doit nous tomber dessus ce soir-là…). J’espère qu’elle m’aura rapporté un énorme panier rempli de bonbons pour me redonner le sourire, lorsque j’arriverai à la maison, à 22 h 15.

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Ah oui: pas de costume pour la plus jeune, vous vous demandez? Eh bien, elle récupère le costume de souris de l’an dernier. Et il lui va à ravir, moi qui ai peur des souris d’habitude, celle-ci est plutôt à croquer!

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À bientôt pour de vrais vêtements, pour jouer à être un enfant!

2 septembre 2012

ces derniers beaux jours

Après l’été époustouflant que nous avons eu ici, j’avoue ne pas être trop triste que celui-ci tire à sa fin. Je dois dire que les coloris automnaux ont toujours eu ma préférence, eux qui se teintent d’un peu de spleen. Un érable de notre quartier a même pris de l’avance en prenant déjà ses habits rouge orangé.

Je  vous reviens avec une petite robe charmante pour mon aînée (4 ans et demi depuis cet été). Le patron est la Sunki de Figgy’s. Sur cintre, elle n’a l’air de rien. Attendez de voir les photos portées.

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Elle est en velours «soyeux» aubergine, acheté chez Club Tissus. Les poches sont en batiste France Duval-Stalla (merci Karine, je ne me lasse pas de ce tissu!). Je l’ai trouvée facile à réaliser, vraiment bien expliquée. Ce patron a plusieurs détails très intéressants qui font qu’elle n’est pas une simple robe trapèze

Le tissu qui sert à faire les poches est aussi utilisé pour faire partie de la robe. C’est un principe un peu différent des poches de la cabane d’Elilou, expliqué dans ce très bon tuto.

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Les épaules ont un petit détail que je trouve charmant, qui ressemble beaucoup à une emmanchure américaine, mais en plus féminine. Et les têtes de manches ont quatre petits plis pour un petit aspect « gigot » très léger.

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Une fermeture éclair invisible dans le dos (pas tout à fait invisible en fait, mais suffisamment pour qu’elle reste discrète!)

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Cette robe est à mi-chemin avec la tunique (j’ai pris la taille 4/5 ans). Il y a encore pas mal de place pour grandir en carrure, j’aime beaucoup l’idée d’une robe évolutive. C'est d'autant plus pratique qu'il faut porter un pantalon de neige l'hiver et que ça s'enfile mieux si la robe est courte.

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Voilà, avec seulement une robe, on est loin de pouvoir affronter l’automne alors je dois filer m’y remettre. Bonne rentrée à toutes!

P.-S.  Amélie, j'ai hâte de voir ta version!

3 août 2012

Se laisser porter

Ça faisait quelque temps que j’avais des vues sur les patrons Figgy’s, marque de patrons américaine qui a décidé de changer de créneau. Avant, c’était assez conventionnel, à la limite du mémère, du genre survêtement (à gauche). Aujourd'hui, ce sont plutôt des vêtements très modernes et très désignés (à droite.)

Banyan

Pour mon premier essai dans cette marque, je me suis lancée avec la robe scirroco. Je ne savais même pas que d’autres bloggeuses mûrissaient le même projet…

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J’ai littéralement adoré coudre cette robe. Habituellement, avant d’entamer un projet, je lis les instructions plusieurs fois pour être sûre d’avoir tout compris; je veux visualiser les étapes pour ne pas trop me casser la tête durant la confection. Eh bien cette fois-ci, je n’ai RIEN pigé ni à la 1re, ni à la 2e, ni à la 3e lecture…  Je ne comprenais pas comment on allait pouvoir fermer ce dos, ces bretelles après le retournement. Et pourtant, tout s’est bien passé, tout découlait clairement. Bref, je recommande (à condition bien sûr que vous lisiez un peu l’anglais, parce qu’il n’y a pas tant de dessins…)

Le devant a un pli sous lequel on insère la déco que l’on veut: j’ai mis une jolie dentelle moutarde offerte par Karine. Tout le haut de la robe est entièrement doublé. Mon tissu est un chambray un peu rigide de chez Club Tissus.

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Sous la robe, il y a un jupon (qui aide à faire la finition), en broderies anglaises (Fabricville).

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Dans le bas du dos, une coulisse, cachée sous le premier volant, dans laquelle on glisse un élastique.

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Et le fameux dos croisé de la robe, qui fait tout le charme du modèle.

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La robe est encore grande, j’ai fait le 4/5 ans sans modification (mon aînée étant une costaude de 4 ans et demi tout rond). Mais ça tombe bien, parce que je voulais qu’elle soit encore mettable l’an prochain. Voilà quelques photos pour vous convaincre que c’est un modèle très charmant.

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Et quelques autres photos, prises sur les berges du Saint-Laurent, en fin d’après-midi.

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Je suis jalouse de la robe de ma fille, c’est normal?

5 juillet 2012

pea soup

Après avoir tapé dans des casseroles avec en famille, après avoir appris que la rentrée universitaire serait en août et pas en septembre… vous avez entendu parler de notre «printemps érable»? Question de société  pas futile du tout, qui m’a amenée malgré tout à un problème E-XI-STEN-TI-EL.

Je n’ai pas l’habitude d’enseigner l’été –> donc je n’ai pas vraiment de tenue « université compatible ». (Là, je fais un clin d’œil à notre Mu nationale et ses mini jupettes « école compatible » – ou pas toujours :-)). Vite vite, une robette (j’ai déjà des dizaines de jupes, je fais pitié au rayon robe). Un  patron Lisette 1878, par Madame Oliver +S. On ferme les yeux sur la pochette et on passe directement à ma version, plus sobre, en popeline planche à gros pois cappuccino, duFabricville.

Diplomat Dress Sewing Pattern

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J’ai choisi la version mi-longue à manches longues (surtout parce que les salles de classe sont surclimatisées…). Côté technique, la robe a des pinces dans le dos, une fermeture à glissière, une ouverture en V, un peu travaillée, des surpiqûres décoratives et des manches montées, 3/4 et à ourlet large.

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(détail des pinces dos et de la fermeture quasi-invisible)

Je déteste monter les manches d’adulte, avec la tête de manche à soutenir avec un fil de fronce qui laisse souvent des petits plis grimaçants. Néanmoins, pour une fois ça a marché comme sur des roulettes. J’ai lu que plus on en faisait, plus on y arrivait. J’espère que la technique est donc maintenant acquise.

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Un vrai bonheur de coudre cette robe et un bonheur encore plus grand quand je l’ai essayée. Quand une robe vous dessine une super silhouette, j’achète. Au premier essayage, au beau milieu de l’après-midi, ma fille m’a demandé pourquoi j’étais en chemise de nuit. Aussitôt insultée, aussitôt accessoirisée, d’abord avec un gros collier brun qui rappelle les pois…

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…ensuite avec une petite ceinture tressée.

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Chic, chic, chic, j’ai une nouvelle robe!

26 mai 2012

robe de pique-nique

Cela fait un an que mon aînée me réclame une robe avec des cerises, depuis qu’elle en a vu une dans l’Imagier du Père Castor (bonjour les références, habituellement, on cherche l’inspiration dans les magazines de mode). Je lui disais tout le temps: «oui, oui, ce sera fait pour le printemps prochain». Je magasinais parallèlement les boutiques de tissu en ligne, en espérant trouver la perle rare.

On est finalement allées fouiller avec la demoiselle en question à la jolie boutique Effiloché, où elle a décidé que ce serait un tissu édité par Moda: Rural Americana… 1913-1935, par Polly Minick et Lauri Simpson. Ça fait nappe de pique-nique, je le concède, à cause des carreaux. Mais ça reste dans l’air du temps, avec ces fameuses couleurs de rouge, un soupçon orangé, sur fond écru.

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Il fallait bien choisir un patron pour faire un sort à ce coupon. Dans ma minuscule collection de patrons, ma fille (encore elle!) a retenu le patron Petit Faune n°76 bis (patron acheté par maman, il y a … quelques années :)) J’ai approuvé ce choix, car j’adorais le fait qu’il y ait du passepoil partout! Passepoil aux emmanchures, passepoil au col, passepoil à la ceinture. Mais autant le dire tout de suite: j’ai détesté coudre ce patron.

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Ça commence super mal. On nous dit de faire une fente dans le dos, sans nous expliquer vraiment quoi que ce soit (merci Coupe Couture pour ses tutos, sans ça, j’aurais bidouillé une fente ridicule…). Puis, il faut coudre le passepoil d’une façon pas très catholique ou orthodoxe, peu importe. Je ne sais pas si vous voyez bien sur l’emmanchure: c’est une surpiqûre qui tient en sandwich le passepoil.

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On continue en nous disant de poser des élastiques sur la doublure, sur les repères sur les côtés. Mais point de repères sur le patron. Merci. J’ai zappé les élastiques. J’aurais dû écouter ma maman qui me disait que ce patron était arrache-cheveux.

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Vous allez me trouver dure ou têteuse (en français québécois: «maniaque pour des détails»), mais moi, l’amoureuse de la finition, j’ai fait un travail de cochon. Voilà, c’est dit. Le passepoil est mal posé à la ceinture et les carreaux ne sont pas raccord.

Là ça va (presque).

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Là, ça ne va plus.

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Portée, la robe est quand même très jolie, elle tombe à merveille, tourne juste ce qu’il faut et je sais que ma puce l’aime beaucoup. C’est ce qui compte, non? (mais je trouve ça toujours dommage quand mon passe-temps favori devient source de frustration…faudrait peut-être que je me soigne, avec ma maniaquerie des détails…)

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À bientôt, avec de la couture plaisir!

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