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Autant en emporte l'automne
robe
16 mai 2012

papillonner dans les fleurs

Je ne suis pas la seule à avoir craqué pour lespatrons p&m, de notre chère Madame Papillon et Mandarine. Pour mon premier essai, j’ai jeté mon dévolu sur une robe Blue Princess. Pendant que je patientais le temps que mes patrons traversent l’Atlantique, j’ai fait venir de la côte Pacifique un coupon d’un yard – le dernier, l’ultime et rarissime – d’un tissu que je zieutais depuis un bon 18 mois. Il s’agit d’un lin japonais, mélangé avec du coton (45%) répondant au nom de Ecrulat- La vie Lycéenne, par Kiyohara. La couleur décrite sur le site disait grey. Alors, oui, c’est presque grey sur les photos que je vous présente, mais en fait, c’est plutôt café-au-lait-dans-lequel-j’aurais-mis-trop-de-lait. Donc, beige.

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Les bretelles sont doublées en lin bleu nuit (Fabricville), c’est le côté blue de la princess. Le point de bourdon de ma machine de grande surface n’est pas au point (pas régulier du tout). Je suis à deux doigts d’en acheter une nouvelle… on ne s’entend plus très bien, elle et moi. Pour mon prochain essai, ce sera un ourlet roulotté à la surjeteuse...

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Bouton «cuivré» du Fabricville, et petit lien en cuir marron de chez Rix Rax.

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Pas de bande dans le bas, je trouvais que le tissu se suffisait à lui-même.

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J’ai bien fait de suivre à la lettre les mensurations sur le patron: ma fille de 4 ans fait plutôt du 6 ans en carrure,  donc l’empiècement du haut est en 6 ans et les autres pièces sont en 4 ans.

Vous voulez voir ce que ça donne, porté?

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Ma fille l’adore, elle l’aime à la folie, sa robe qui tourne. Et moi, je suis ravie du résultat. Je valide, j’approuve, je recommande sans réserve ce charmant patron.

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Je vous laisse avec une petite astuce de couturière, que j’ai trouvée bien pratique lors de la couture de cette robe. Peut-être – sûrement, en fait – que vous cousez, comme moi, le soir, quand les enfants sont couchés. Pas pratique pour le choix de la taille, si on n’a pas notre enfant sous la main. Alors j’ai imprimé des petites cartes de mensurations, chez oliver + s, pour noter les mensurations de mes filles une bonne fois pour toutes (enfin, à reprendre dans 2 mois, j’imagine, à la vitesse où les enfants grandissent…) Grâce à ça, fini les choix hasardeux, comme ça, à la va-vite le soir!

crédit photo – oliver +s (un petit clic-clic sur l’image, et vous pourrez télécharger votre measurement chart)

À très très bientôt (avec encore une robe, mais cette fois-ci, une robe à pique-nique…)

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30 avril 2012

Mademoiselle rétro ou Madame mémé …?

À vous de juger! La ligne est fine…

Une petite robe (modèle Puppet show dress, d’Oliver + S, patron qui n’existe plus en papier, mais heureusement disponible en format .pdf), en coton La Petite École, par French General pour Moda (collection de 2010), acheté chez Effiloché. J’avais déjà coupé dans ces coupons pour faire un pochon de rechange pour la garderie.

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Patron impeccable, quand même assez technique: des pinces à coudre (on voit rarement ça sur un vêtement d’enfant), une doublure complète pour l’empiècement, un ourlet rapporté pour le bas avec finitions à la main, 9 boutonnières, des bracelets de manche qui se boutonnent. Rien d’infaisable, mais ça demande un grand nombre de pièces à couper, et donc un certain temps à assembler.

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J’ai ajouté du passepoil au col. J’avais aussi glissé une dentelle entre l’empiècement devant et la jupe, mais ça faisait vraiment trop mémé, ça franchissait la (fameuse, et plus si fine) ligne…

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Du Oliver + S, ça taille l’âge exact. Donc du 2 ans, c’est pour un enfant de 2 ans. Je me doutais bien qu’elle serait trop grande pour ma micro-puce de 19 mois et demi. J’ai raccourci de 2 pouces le bas de la robe, la laissant volontairement longue en espérant que la jeune destinataire s’allongera cet été autant que mes plants de tomates.

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Pour finir, si vous aimez les tissus délicieusement rétros de French General, la collection Petite Odile qui sort ces jours-ci ne vous laissera certainement pas indifférente:

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29 janvier 2012

Mariage des genres

Absente de la blogo, ou présente en pointillés depuis décembre… disons que le manque de temps récurrent, l’absence de vacances à Noël, les Fêtes passées loin de la France et l’envie de profiter de mes filles quelques peu ont eu raison de moi.

À Montréal, l’hiver est solidement installé, même si on oscille entre tempête de neige et grosses averses verglaçantes. On profite de belles journées ensoleillées, par -5°/-10°C pour aller glisser en luge sur les buttes ou patiner au parc d’à côté. Et on accepte notre norditude avec le sourire. Pour ne pas trouver l’hiver trop long, rien de tel que de prendre l’air et de se rougir les joues. On revient à la maison, et le thé ou le chocolat chaud n’ont jamais été meilleurs.

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Et côté couture, alors? Je reprends tranquillement la fréquentation de mes machines, avec un «mélange des genres», un ménage à trois international, entre une Américaine, une Japonaise et une Française. L’Américaine, c’est encore et toujours les patrons Oliver + S. Cette robe est ma fierté (modèle Jump rope dress, vue B). D’abord pour ce tissu fantastique (Sherbet pips scooters par Aneela Hooey, pour Moda – formidable coton d’excellente qualité printed in Japan) acheté chez Effiloché. Je l’ai cousue en taille 5 ans, mais avec la longueur du 4 ans, pour la superposition.

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Ensuite pour les mille et un détails que j’ai réussis à la (quasi) perfection. Je ne résiste pas au « pétage de bretelles » en vous montrant cette patte que j’ai si bien exécutée. Les patrons Oliver + S côtés «3 ciseaux» sont mon petit pêché mignon, car on y apprend toujours une technique. Juste pour ça, c’est une leçon de couture reçue et ça vaut le coup.

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(j’ai pris des photos avant la pose des boutonnières, par crainte qu’elles ne gâchent tout ce beau résultat)

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Les poches sont jolies à croquer.

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Le petit revers de manche est simple, mais efficace (comme un revers de pantalon, mais aux manches).

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Et le col est vraiment parfait.

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La contribution de la Japonaise à ce mariage est plus que légère. De simples leggings P du livre 72 chez les JCA (sous l’œil dubitatif de monsieur son père, qui ne comprend pas pourquoi je coudrais des leggings noirs alors que ça coûte 5 $ au magasin du coin – oui, mais j’en voulais un tout simple, sans bouton-pression, sans fermeture-éclair, sans sequins, juste un tout-nu). Jersey noir, du Fabricville.

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Finalement, la Française participe chaudement à ce mariage avec une lourde cape Syrma*, que j’ai vendue à sa petite destinataire comme étant son accessoire de printemps (comprendre mai). La petite demoiselle, qui vient tout juste de fêter ses quatre ans, a déclaré officiellement hier son ras-le-bol de l’hiver. Mais, ma pauvre chouette, on n’est pas sortis de l’auberge, si comme l’an dernier, on a des tempêtes en avril, – de lui répondre sa mère.

Passons. Je disais donc une cape Syrma* du livre Grains de couture, en lainage à manteau couleur « raisins écrasés » acheté au Fabricville. Petits boutons étoiles du Fabricville, itou. Parementure en batiste figue étoilée France Duval-Stalla et ourlet rapporté en biais maison et «martingale» en liberty tatum (tous deux achetés chez Lil weasel, lors de ma dernière traversée de l’Atlantique). Taille 6 ans.

Je n’ai pas fait les coutures pour les manches, mais je pense devoir les faire, car à l’usage, la cape tourne et une petite fille très active aura tôt fait de se retrouver avec le dos à la place du devant.

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(l’image ci-dessus donne la couleur la plus fidèle du tissu, en fait)

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Ma seule modification – méga-gigantesque, vous en conviendrez ;) – est que j’ai fait une patte de type « martingale » au dos, plutôt que de la coincer dans la couture du col. C’est pour la seule raison pratique que l’assemblage « col + cape + parementure + patte » me semblait un peu trop club sandwich et aurait été disgracieuse!

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Le tout porté par une petite Française-Canadienne-Québécoise-Montréalaise, comme elle se définit elle-même. Et une avalanche de photos  sur le thème Singing in the rain (avalanche, parce que je crois n’avoir jamais autant été satisfaite du tombé de vêtements-maison).

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Sur ce long billet – je crois que j’étais en mal de blog pour avoir été aussi bavarde - je vous laisse. J’ai un magnifique plagiat sous le coude, pour moi. Plagiat de la marque américaine J.Crew que j’ai découverte il y a environ 6 mois et qui me titille les yeux avec ses superbes collections, mais ses prix impossibles.

21 décembre 2011

… et pour conclure

… pour conclure 2011, parce que franchement, je ne pense pas toucher énormément à ma machine (pardon, à mes machines, j’oublie tout le temps ma surjet’) entre Noël et le jour de l’an! Donc, je disais pour conclure une robe Alula*  du fantastique livre Grains de couture pour ma belle grande, à porter pour les festivités de la fin de l’année.

Je vous raconte l’histoire de ce livre et moi (mais si ça ne vous intéresse pas, passez direct au paragraphe suivant et aux photos!) Je ne parlerai pas du contretemps incroyable que j’ai eu à subir entre ma commande et la réception du dit livre (Amazon, douaniers, DHL…) Bref, il a bien fini par arriver un jour. Et là, je l’ouvre et je le lis de la couverture à la couverture; pas une ligne, pas un mot ne m’échappe, comme lorsque je lis n’importe quel billet tant attendu de Grains de maïs. Sauf que cette fois-ci… j’ai tout ce qu’il me faut pour concevoir du Grains de maïs moi-même. Paralysie, trac, je ne sais pas comment appeler ça… peut-être appréhension de m’approprier un style que j’ai vu plusieurs fois copié, mais jamais égalé. Est-ce que je suis la seule à qui ça a fait ça??? Cette impression que oui, ces pattes décoratives sont belles, mais ce n’est pas à moi… que oui, l’ourlet rapporté, c’est génial, mais ce n’est pas ma technique… Bon, ça m’a passé finalement, ça m’a quand même pris une douzaine de jours. Mais j’ai réussi à recopier le patron d’Alula* et la voilà!

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(mes photos portées sont pourries, mais dans le Grand Nord  (oui, oui, Montréal, c’est le Grand Nord), la lumière naturelle en hiver, quand il ne neige pas… c’est entre midi et 15 h, pile les heures de sieste).

La robe est en fin lainage à carreaux (Fabricville). J’ai aussi utilisé un biais noir pour les ourlets rapportés et des boutons en métal, que j’adore  (Fabricville, encore).

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J’ai taillé mon col dans le biais, pour un petit effet graphique intéressant (et aussi parce que c’est ainsi que le col replié se taille dans la School photo dress d’Oliver + S, faite ici et ici).

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Les pattes sont en  popeline grise (pour celle du dessous) et en coton imprimé de la designer Annita Hoey, Sherbet pips, pour Moda (trouvé chez Effiloché). Ce tissu-là, vous allez le revoir, je l'aime d’amour. Les brides sont en lien ciré (Effiloché aussi).

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En taille 6 ans pour une enfant de pas tout à fait 4 ans, ça taille petit aux emmanchures (à cause de nos épaules de bucheronnes héréditaires, je suppose).  J’aime plus ou moins le fait d’avoir à faire un ourlet rapporté aux emmanchures, justement (je trouve que ça plisse, c’est trop arrondi). Donc dans une version printanière ou estivale, je pense élaborer une parmenture qui permettrait l’absence de couture à cet endroit.

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Ce modèle tombe super bien, il a un grand succès auprès de sa destinataire qui trouvait que ses robes ne tournent pas assez. Avec celle-là, elle est servie! J’ai vraiment beaucoup aimé coudre du Grains de maïs. Les explications sont claires et accompagnées de nombreux schémas, c’est probablement avec ce livre que j’aurais voulu commencer… surtout pour le cahier explicatif (et encore plus parce qu’il contient des modèles jamais vus ailleurs).

Et je ne peux pas vous laisser sans vous montrer le bonnet de Noël merveilleusement rasta que la fantastique dame qui garde mes puces a tricoté. Avouez que ça change des bonnets de Noël en feutrine avec étoiles clignotantes…

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Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’années, entourées de tout ceux qui vous sont chers. Et on se retrouve en 2012!

13 novembre 2011

la Jean Paul Gaultier en moi

Cette année, Montréal a accueilli la toute première exposition consacrée à Jean Paul Gaultier. Profitant d’un rare moment de solitude, je suis allée m’y rincer l’oeil une petite demi-journée en août. Non pas que je sois une fan finie de M. Gaultier, mais une telle exposition pour qui aime coudre ne pouvait pas être manquée. J’y ai vu la première robe qu’il a cousu – et si vous voulez que je vous rassure, chères lectrices, il ne cousait pas mieux que vous et moi! Les points irréguliers, pas toujours droits. Mais le talent en couture n’est pas que dans l’exécution. Et toute la collection de bustiers, de fringues de Madonna et autre magnifiques marinières transformées était là. Je peux vous dire que je me suis régalée. Le plus dingue dans cette exposition: sous chaque tenue était indiqué le nombre d’heures passées à la confectionner. Et quand on voit 250h, 420h ou 600h, on pleure. Coudre à la main des plumes sur un collant pendant 95h, ça donne envie, non?

Alors il était temps que je mette à profit les idées glanées dans cette expo, pour mes tenues actuelles. Une robe-marinière d du stylish dress book 2 (n°175 chez les JCA) en jersey rayé gris et chocolat, pour commencer. Quasiment pas de modification au modèle original, sauf l’absence de manches et l’encolure que j’ai élargie pour y ajouter un col montant. Perplexe lors du montage et des premiers essayages (il y a un an! ) - je pensais la convertir en robe-pour-sortir-les-poubelles, je ne la trouvais pas assez ajustée – j’ai finalement été convaincue, peut-être parce que l’an dernier, à peine sortie d’une grossesse, je ne voulais rien savoir d’un vêtement ample.

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Et comme je suis la très récente propriétaire d’une surjeteuse, cette robe m’a servi de «test»: j’ai quasiment tout essayé (le rouloté, une aiguille, deux aiguilles, un rasoir, sans rasoir, avec différentiel).

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Une blouse Lisette (2059) en chambray bleu de chez Fabricville, pour continuer. J’ai  acheté ce patron juste parce que je suis folle de sa découpe dans le dos… sauf que le devant est un peu tout-nu… pour remédier à ce léger problème, j’ai ajouté des fausses bandes de boutonnage aux épaules, un peu tombantes, exactement comme je l’avais vu sur un des vêtements de M. Gaultier.

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Autant je ne suis pas sûre de la vue de face, autant le dos me plaît énormément… et comme je suis souvent de dos avec mes étudiants… ce n’est pas un si mauvais compromis!

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29 mars 2011

Je récidive…

…avec un patron de Liesl Gibson, mais cette fois pour enfant, chez oliver + s, avec encore la photo school dress (normal, je ne possède que ce patron pour l’instant!) pour ma grande de 3 ans, en 4 ans.

Au risque de me répéter, ce patron est parfait et les explications sont tellement claires que c’est difficile de rater le modèle!  Je la voulais en chambray, mais n’en ayant pas sous la main, je me suis rabattue sur du lin bleu, mélangé avec un peu de rayone pour qu’il se froisse moins (Fabricville).

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Les revers de manche et la poche kangourou, parfaite pour ranger le meilleur ami de ma grande,  sont en Liberty Eloise bleu. J’ai fait les piqûres en fil «rouille» pour donner un petit effet «jeans», et comme il y a un peu de «rouille» dans ce Liberty, la combinaison est bien jolie.

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La robe est entièrement doublée  dans un imprimé de Fabricville.

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Cette fois, j’ai bien acheté une fermeture-éclair invisible et après avoir suivi les instructions à la lettre, la fermeture est effectivement invisible!

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Portée… ben… ça donne ça! (ces photos prouvent que cette petite robe qui paraît si stricte est parfaite pour jouer!)

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Je mets cette robe dans le concours des fans des patrons oliver + s, en espérant gagner un nouveau patron de leur collection été!

28 mars 2011

Lisette et Simplicity

Quand j’ai su que Liesl Gibson, la créatrice des patrons pour enfants Oliver + s, sortait une ligne pour femme  pour la marque Simplicity, je suis allée au Fabricville du coin les jours de patrons en promo et j’ai ramassé le patron de la Traveller dress, pour un petit 5$. Contrairement aux patrons Oliver + s, la version française est incluse dans le paquet.

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Le patron se décline en 3 modèles: une robe A, une liquette et une robe plissée C. C’est pour la liquette  que ce patron me plaisait, quoique pas non plus inintéressée par la robe A. On repassera pour le côté mémère des photos de la pochette, je préfère ma version…

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Choix des tissus d’abord, j’ai trouvé une popeline  stretch mauve indescriptible, donc j’ai sorti mon nuancier de couleurs de peinture et je nommerai cette couleur, Amoroso.

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Première fois de ma vie que je cousais un patron Simplicity. Après quelques moments de déroute (les marges de couture sont-elles incluses? que signifient ces petits repères?), j’ai finalement réussi à entamer le montage de la liquette. Le début se fait vraiment tout seul. Les marges de couture sont énormes (1,5 cm)!!!

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Le montage des manches a été un peu cauchemardesque, c’était des vraies manches montées et j’avais beaucoup de mal à éviter les petits plis. Mais la super technique de piquer une première fois et tant pis pour les plis, puis de repiquer à 3mm plus bas pour faire disparaître les plis a super bien marché!

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Portée, cette liquette est une petite merveille! Elle taille hyper bien, a un tombé impeccable. J’ai pris la taille 40 (française), d’après le tableau des mensurations, mais j’aurais aussi bien pu prendre le 38, parce que c’est ainsi que je m’habille d’habitude. Les épaules auraient ainsi été plus ajustées.

Portée, ça donne quoi? Alors tout nu sans rien, ça fait genre que je vais repeindre mon appart.

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Avec une grosse ceinture noire et chèche en liberty wiltshire bleu qui a aussi cette petite teinte d’Amoroso.

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Toujours avec la grosse ceinture noire et le chèche noué en petit foulard.

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Avec une petite ceinture tressée et une jupe courte (je vous rassure, cette photo est de la pure simulation… comme si la chaleur allait revenir un jour, on s’est encore réveillé avec  -6 °C ce matin…)

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À très bientôt, ça ne devrait pas trop prendre de temps pour que je vous mette une nouvelle tenue cette fois!

19 janvier 2011

Photo de classe ou classe en photo?

Je ne  sais pas trop pourquoi la créatrice des patrons Oliver + s a appelé cette robe la school photo dressmais une chose est sûre, cette robe est très très très classe…

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Je me suis procuré la version du patron qui va de 6 mois à 4 ans et j’ai fait pour mon premier essai la plus petite version (6-12 mois). Elle est en popeline grise, légèrement stretch, achetée chez Fabricville. La couleur ressemble fort à la popeline souris de France Duval-Stalla.

Les revers de manche sont en liberty meadow bordeaux rapporté de  mon périple en France. Quelques détails de la robe…

…une poche kangourou pour ranger quelques trésors…

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… un col montant replié…

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…une doublure intégrale du corps…

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…des revers de manche contrastés (mais le modèle original propose plutôt des revers dans le même tissu que la robe)…

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…et une fermeture-éclair dans le dos (on demandait une fermeture invisible, je me suis trompée à l’achat, donc celle-ci n’est pas invisible et n’est donc pas superbement bien montée et fait des vaguelettes).

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Ma critique: aucune critique, je suis devenue raide dingue des patrons Oliver + s en cousant ce modèle et je vais récidiver sous peu pour ma plus grande. Premièrement, ils sont parfaitement bien coupés et tout tombe à merveille. Deuxièmement, ils ont une approche très pro de la couture. Comme je lisais récemment chez une bloggeuse américaine, coudre du Oliver + s, c’est aussi prendre une leçon de couture à chaque fois. Par exemple, pour faire l’ourlet, elle nous donne un truc que je trouve génial (pas toujours facile de faire des ourlets bien égaux sur des robes ou des jupes): il suffit de bâtir à la machine à coudre une couture une ligne qui représente la longueur voulue de l’ourlet (la machine à coudre à des guides très précis qui nous permettent de coudre précisément  2, 3, 4cm, etc. du bord). Ensuite, il ne reste plus qu’à repasser sur toute la longueur de la ligne et à faire un rentré dans le pli ainsi obtenu. On termine en cousant l’ourlet et en enlevant le fil de bâti!

Première fois que je cousais en anglais, mais ce n’était vraiment pas un obstacle. Seul détail important: toutes les mesures sont en pouces… vivant au Québec, mon matériel de couture est bilingue cm/pouces, il a juste fallu que je change mes réflexes!

Et portée, ça donne quoi, cette robe? (ma puce n’a que 4 mois, donc elle ne remplit pas encore les épaules…)

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Un col délicieux à léchouiller!

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Un tissu doux et stretch à tirer!

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Pardon pour le mitraillage de photos… mais je suis fan de ma puce en school photo dress!

À bientôt!

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